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[Newsletter] Une fake news sur le Turkménistan fait le tour du monde

Vous trouverez ci-dessous une reproduction de notre newsletter hebdomadaire du 6 avril 2020, envoyée gratuitement tous les lundis. Si vous souhaitez la recevoir directement dans votre boîte mail, inscrivez-vous ici. En attendant, bonne lecture ! [nova_subscribe] Cette newsletter est dédiée à l’Asie centrale. Chaque semaine, nous vous résumons les différentes actualités de la région, tout en vous proposant les articles écrits par la rédaction. Une question, une remarque, une envie ? Envoyez-nous un mail à novastan.france@novastan.org Les 3 infos à ne pas manquer Reporters sans frontières a affirmé, à tort, que le Turkménistan avait "banni" le mot coronavirus. Cette fake news, publiée le 31 mars, a fait le tour du monde extrêmement rapidement. Après la publication de notre article et d'autres éléments de fact-checking, RSF est revenu sur ses affirmations tout en maintenant des contre-vérités.

Rédigé par :

La rédaction 

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Reporters sans frontières RSF Turkménistan Coronavirus Fake News
Reporters sans frontières a publié un article faux sur le Turkménistan.

Vous trouverez ci-dessous une reproduction de notre newsletter hebdomadaire du 6 avril 2020, envoyée gratuitement tous les lundis. Si vous souhaitez la recevoir directement dans votre boîte mail, inscrivez-vous ici. En attendant, bonne lecture !

Cette newsletter est dédiée à l’Asie centrale. Chaque semaine, nous vous résumons les différentes actualités de la région, tout en vous proposant les articles écrits par la rédaction. Une question, une remarque, une envie ? Envoyez-nous un mail à novastan.france@novastan.org

Les 3 infos à ne pas manquer

Reporters sans frontières a affirmé, à tort, que le Turkménistan avait « banni » le mot coronavirus. Cette fake news, publiée le 31 mars, a fait le tour du monde extrêmement rapidement. Après la publication de notre article et d’autres éléments de fact-checking, RSF est revenu sur ses affirmations tout en maintenant des contre-vérités.

L’Ouzbékistan débloque près d’un milliard d’euros pour soutenir son économie, durement touchée par le coronavirus. L’Ouzbékistan, comme la plupart des pays émergents, s’engage sur le chemin de l’endettement massif à coup de milliards de dollars pour maintenir à flots son économie, tout en naviguant à vue.

Au Kazakhstan, les cours en ligne prévus pour la période de confinement ont été annulés, du fait d’un Internet défaillant. Le passage à l’enseignement à distance a été officiellement annulé car l’Internet du plus grand pays d’Asie centrale « n’est pas adapté ».

Le décryptage de Novastan

Pourquoi le Turkménistan est-il la cible de tant de fake news ?

La nouvelle a fait le tour du monde : selon Reporters sans Frontières, pour éviter de parler du coronavirus, le Turkménistan a “banni” le mot de ses médias. Léger problème : cette affirmation est fausse. Comme nous l’avons démontré, une simple recherche Google aurait permis à l’ONG de voir que les médias officiels turkmènes ont parlé de la pandémie depuis la fin janvier.

Alors que cette fake news est largement diffusée, plusieurs questions se posent : le Turkménistan est-il une cible rêvée pour ce genre d’informations ? Y a-t-il une spécificité turkmène qui donnerait toute licence aux médias étrangers pour dire tout et n’importe quoi sur le pays le plus fermé d’Asie centrale ? A l’aide de chercheurs, d’hommes d’affaires et de journalistes suivant le pays, Novastan tente de prendre un pas de recul.

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Ce décryptage est d’ordinaire réservé à nos soutiens. Exceptionnellement, nous vous le proposons en libre accès. Pour rejoindre notre communauté, vous pouvez nous soutenir à partir de 2 euros par mois. 

Nos décryptages des semaines précédentes : 

Dans la crise du coronavirus, l’Asie centrale regarde vers Beijing

L’Ouzbékistan met en place sa “taxe Google”

Les engrais au cœur d’une relation naissante entre Maroc et Turkménistan 

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Notre photo de la semaine

Kachgar Xinjiang Ouïghours
Un commerçant dégustant du thé devant sa boutique à Kachgar, dans le Xinjiang.

Un commerçant dégustant du thé devant sa boutique à Kachgar, dans le Xinjiang. Plus d’infos par ici.

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Dans le reste de l’actu

Le FMI aide le Kirghizstan pour lutter contre le coronavirus. L’institution a débloqué un prêt de 120 millions de dollars le 26 mars. Le Kirghizstan est le premier pays au monde à bénéficier de l’aide du Fonds monétaire international.

Le Turkménistan interdit les retraits en devises étrangères. Depuis le 1er avril dernier, la Banque centrale du Turkménistan interdit aux salariés rémunérés en devises de les retirer. Ils doivent désormais les retirer en manat, au taux officiel. Une décision prise sans consulter les entreprises étrangères présentes dans le pays.

Au Kirghizstan, le combat contre les violences domestiques n’avance pas. Malgré les nombreux efforts de la part du gouvernement kirghiz actuel et de ceux qui l’ont précédé, la situation reste très compliquée pour les femmes kirghizes.

L’Ouzbékistan autorise le chanvre à des fins industrielles. L’Ouzbékistan espère profiter d’une opportunité économique dans plusieurs secteurs d’activité. Le gouvernement maintient néanmoins un contrôle strict sur le cannabis.

Cette semaine, dans notre série « Ciné centrasiatique », nous vous proposons trois films : « La Fiancée de Vuadil »« Tulpan » et « Le Soleil blanc du désert ». Au choix : deux histoires d’amour, l’une en Ouzbékistan, l’autre au Kazakhstan, et un « western soviétique », aussi appelé Eastern. Bon visionnage.

Le renouvellement des présidents peut-il entraîner une transformation de toute l’Asie centrale ? Plus de 3 ans après l’arrivée au pouvoir de Chavkat Mirzioïev en Ouzbékistan et près d’un an après celle de Kassym-Jomart Tokaïev au Kazakhstan, des experts centrasiatiques ont tenté de savoir si la région avait changé. Spoiler : pas vraiment.

Goulchara Abdykalikova devient la première femme à gouverner une région au Kazakhstan. Son investiture illustre l’importance grandissante donnée aux femmes dans la politique centrasiatique.

Pourquoi deux partis d’opposition n’ont pas pu se présenter aux élections législatives ouzbèkes. Malgré tous leurs efforts, Erk et Birlik n’ont pu s’enregistrer au ministère de la Justice pour y prendre part. Le politologue ouzbek Kamoliddine Rabbimov tente d’analyser la situation.

1971 : le réveil de la variole noire au Kazakhstan. Cette année-là, la ville d’Aralsk, 30 000 habitants, fait face à une maladie mortelle. La ville a été coupée du monde pendant un mois. Un précédent lointain à l’épidémie actuelle.

…chez Novastan France

Novastan officiellement reconnu comme média en France. Durant sa séance de mars 2020, la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) a reconnu Novastan France comme un service de presse en ligne, au titre de l’information politique et générale. Une nouvelle étape pour notre projet !

Novastan choisit l’abonnement. D’ici à l’été 2020, nous avons comme objectif de mettre en place un abonnement ciblé qui permettra au projet de se professionnaliser. Tous les détails par ici.

Envie de nous aider ? Novastan recherche des traducteurs, des rédacteurs, des éditeurs ainsi qu’un-e community manager. Tous les moyens de contribuer à notre projet côté rédaction sont expliqués par ici. Si vous souhaitez nous aider sur le côté associatif, nous essayons d’organiser des évènements, festifs ou non. Les détails par ici.

Novastan est le seul média franco-allemand sur l’Asie centrale. Pour soutenir notre indépendance, devenez membre de la communauté Novastan ! Vous pouvez nous soutenir à partir de 2 euros par mois. Cela permet à Novastan de se professionnaliser tout en renforçant une communauté autour de l’Asie centrale en France et en Europe. Tous les détails se trouvent ici.

La rédaction

Merci de nous avoir lu jusqu’au bout ! Rendez-vous dès la semaine prochaine pour plus d’informations sur l’Asie centrale. Pour plus d’infos au quotidien, n’hésitez pas à nous suivre sur Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram ou Telegram.

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