Coronavirus, évènements climatiques inattendus ou encore une révolution : l'Asie centrale a vécu une année 2020 agitée. Résumé de l'essentiel.
L'année 2020 a été marquée, en Asie centrale comme dans le monde entier, par la crise du coronavirus, qui a mis le système de santé et l'économie de la région à rude épreuve. Mais de nombreux autres problèmes ont également fait la une des journaux locaux et internationaux, tels que les conflits frontaliers, les problèmes environnementaux, la violence à l'égard des femmes et le renversement du président au Kirghizstan.
D'autre part, il y a aussi eu de bonnes nouvelles : la région a fourni de nombreux biens culturels passionnants, tandis que la biodiversité a progressé et qu’un engagement social croissant dans de nombreux endroits a pu être observé. Tour d’horizon.
Kazakhstan : entre pénurie d’eau et coronavirus
Comme en 2020, le gouvernement kazakh a misé sur une épreuve de force. Au début de l'année, le pays a été secoué par un conflit interethnique dans le sud du Kazakhstan entre la minorité doungane et kazakhe. Dans l'incident, des milliers de Kazakhs auraient attaqué plusieurs villages peuplés de Dounganes, blessant mortellement onze personnes.
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Dans un premier temps, il a été dit officiellement que la violente altercation avait été déclenchée par une querelle personnelle. Les Dounganes, au contraire, ont interprété les événements comme un pogrom. L'enquête a pu montrer que de nombreux gangs criminels ont pu être mêlés, alors qu’ils sont installés dans la région frontalière avec le Kirghizstan. Malgré les poursuites pénales, le nationalisme, qui y était caché, n'a pas été mis en lumière.
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Le gouvernement n'a pas eu beaucoup de temps pour faire face à l'incident, étant donné que la lutte contre la pandémie Covid-19 a déterminé l'actualité de la politique kazakhe à partir de début mars. En Asie centrale, le pays a été le premier touché et compte le plus grand nombre d'infections. Après avoir progressivement coupé les voies de transport vers l'étranger, la proclamation de l’état d'urgence en mars a été suivie d'une quarantaine nationale. Jusqu'en mai, comme dans de nombreuses parties du monde, la vie sociale a été mise en suspend, certaines grandes villes ont été complètement fermées.
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Après un bref assouplissement des mesures au début de l'été,
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