Une « union » ou un contrat technique ? Entre une demande interne grandissante, une infrastructure vieillissante et la demande chinoise, l’Ouzbékistan se montre détaché de toute influence russe. Néanmoins, ce contrat marque le premier pas de Gazprom en Asie centrale en tant qu’exportateur.
« L’union gazière » conclue le 7 octobre 2023 par la Russie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan se trouve à une étape charnière de la dynamique économique centrasiatique. Cette alliance trilatérale, initiée par le président russe Vladimir Poutine, a pour objet le transport du gaz russe en Ouzbékistan à travers le Kazakhstan. L’événement est historique, le gaz russe s’exportant pour la première fois en Asie centrale.
Néanmoins, la partie ouzbèke considère l’« union » avec beaucoup de prudence. Sur fond de problèmes énergétiques aigus dans la région, celle-ci vise la satisfaction des besoins urgents des États-membres d’Asie centrale, tout en laissant ouvertes un grand nombre de questions géopolitiques et économiques sur le long terme.
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Il s’agit d’un moment historique, étant donné que la Russie a commencé l’exportation de carburant bleu en Ouzbékistan à travers le Kazakhstan par le pipeline Asie centrale – Centre (CAC). Ainsi, Vladimir Poutine a souligné que « c’est la première exportation de ce type dans l’histoire de [nos] systèmes de gazoducs, puisque le gaz russe n’avait jamais été pompé vers l’Asie centrale auparavant. »
Qu’est-ce que l’union gazière trilatérale ?
Pourtant, le tout premier projet d’union gazière trilatérale avait déjà été proposé en 2002 par le président russe, sous la forme d’une alliance gazière eurasienne à laquelle auraient pris part la Russie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan. Bien que le président kazakh de l’époque, Noursoultan Nazarbaïev, ait été un fervent partisan de cette union, d’autres pays n’y ont pas vu les avantages potentiels pour leurs États.
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L’idée de créer une union gazière trilatérale incluant la Russie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan pour le transport du gaz naturel russe a été soulevée par Vladimir Poutine au cours d’un entretien avec le président Kassym-Jormat Tokaïev. Le président russe avait réitéré ses propositions d’union gazière trilatérale au Conseil économique eurasiatique de décembre 2022 à Bichkek, activant des initiatives diplomatiques.
Selon ses dires, « l’Ouzbékistan et le Kazakhstan souffrent déjà du manque de gaz, et ils ont besoin de remplir leurs obligations d’exportations de gaz en plus d’une consommation intérieure croissante. » Il a souligné que le gaz russe pouvait être la solution à ces problèmes, et que « cela pourrait prendre la forme d’une sorte d’alliance énergétique. » Cette offre reflète l’usage stratégique qui est fait des ressources énergétiques russes dans la diplomatie régionale de la Russie.
Une réaction ambivalente de l’Ouzbékistan
Le ministre de l’Énergie ouzbek, Jourabek Mirzamakhmoudov, a déclaré sans équivoque : « Nous ne mettrons pas en péril nos intérêts nationaux, notre économie nationale, et nous ne permettrons pas l’imposition de quelconques conditions politiques comme contrepartie pour le gaz. Même si un accord sur le gaz avec la Russie est conclu, cela n’entraînera pas une alliance ». Il a ajouté que des négociations étaient en cours sur le transport du gaz russe à travers le Kazakhstan, étant donné que l’Ouzbékistan ne possède pas de frontière commune avec la Russie, et a souligné qu’il s’agirait d’un contrat technique, et non d’une alliance.
En réaction à cette annonce, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que l’information sur le refus de l’Ouzbékistan de participer à une union gazière trilatérale était fausse, précisant que personne n’avait parlé d’échanger du gaz contre des prescriptions politiques. Dans le même temps, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Mikhaïl Galouzine, a déclaré que la Russie, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan travaillaient sur les paramètres du projet d’union gazière.
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Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a également noté l’avancée des discussions autour du projet entre les trois pays. Les officiels russes qualifient systématiquement le projet énergétique d’« union » afin d’attirer l’attention sur lui, tandis que la partie ouzbèke évite la qualification d’« union gazière trilatérale », s’en tenant à un contrat technique.
Cette dichotomie dans les positions met en relief certaines divergences entres les vues de l’Ouzbékistan, qui s’efforce de préserver le caractère strictement économique et technique du partenariat, et celles de la Russie, qui voit et promeut l’accord comme une « union » davantage intégrée et potentiellement stratégique.
Le fruit d’une attention insuffisante accordée au secteur de l’énergie ouzbek
Au cours des dernières années, l’Ouzbékistan a rencontré de graves problèmes dans le secteur de l’énergie liés à des coupures, en particulier à la période la plus froide de l’hiver. Le ministre de l’Énergie ouzbek précédent, Alicher Soultanov, avait admis qu’au cours des 30 dernières années, l’État n’avait pas investi un seul soum (devise nationale ouzbèke, ndlr) dans les industries du pétrole, du gaz et de l’énergie.
Le manque d’attention et l’accumulation de problèmes y ont donc « porté leurs fruits ». C’est-à-dire que des pannes et des interruptions du fonctionnement d’anciennes infrastructures accompagnent de plus en plus souvent les hivers en Asie centrale, faisant du problème un enjeu politique et social majeur dans la région.
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Il s’ensuit des répercussions économiques pour l’Ouzbékistan. Ainsi, à cause d’une faible pression de gaz, la production de ciment a été interrompue dans deux cimenteries : Kuvasaytsement et Akhangarantsement. Même le système d’éclairage urbain de la capitale, Tachkent, a été soumis à des restrictions de régime, et le gouvernement ouzbek a interrompu l’activité de certaines stations-services. Le vice-ministre de l’Énergie, Cherzod Khodjaïev, a également confirmé que les coupures d’approvisionnement en énergie avaient un coût annuel de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros).
Des crises énergétiques répétées
Même le Kazakhstan, pourtant riche en ressources en énergie, a traversé une crise énergétique similaire. En 2022, l’état d’urgence y avait été proclamé, lorsque 130 000 habitants de la ville d’Ekibastouz s’étaient trouvés sans chauffage par un froid glacial de -30 degrés. Il importe de souligner que le chaos énergétique et la crise des prix des produits énergétiques ont été la queue de détente des manifestations de grandes ampleurs au Kazakhstan. Ces évènements ont manqué d’ébranler le statu-quo du président en activité, puisque suite aux manifestations, le gouvernement a été contraint de démissionner.
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La Russie a vu dans la crise énergétique en Asie centrale l’« occasion » de proposer son « union gazière trilatérale », et a vigoureusement promu son initiative pour la faire accepter. Finalement, un accord a été signé le 7 octobre 2023 sur la fourniture de gaz russe à l’Ouzbékistan via le Kazakhstan. L’Ouzbékistan a accepté d’acheter à la Russie 2,8 milliards de mètres cubes de gaz par an dans le cadre d’un contrat commercial.
Malgré de nombreuses spéculations sur la création d’une « union gazière trilatérale », ni l’Ouzbékistan, ni le Kazakhstan, ni même la Russie dans ses propositions ou lors de la cérémonie d’ouverture de l’acheminement du gaz, n’ont confirmé la création d’une soi-disant union, préférant la qualifier de « projet énergétique ». La motivation principale pour cette dénomination pourrait être que les parties ouzbèke et kazakhe avancent avec prudence, dans la crainte des critiques de l’Occident et des sanctions financières contre la Russie, puisque le président du Kazakhstan s’est engagé à observer le régime de sanctions.
Avantages à court terme et conséquences à long terme
Le gouvernement du pays voit dans l’importation de gaz naturel une solution alternative au problème énergétique que représente l’augmentation de la consommation intérieure, concomitante d’un déclin de la production d’énergie en Ouzbékistan. Le système gazier local n’est effectivement pas en mesure de fournir suffisamment de gaz aux consommateurs.
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A cet égard, le gaz naturel russe pourrait devenir pour l’Ouzbékistan un moyen d’approvisionner sa population croissante, en attendant que le gouvernement ouzbek résolve les problèmes énergétiques systémiques.
Dans l’analyse des avantages et inconvénients de l’importation de gaz russe en Ouzbékistan, il convient de noter que d’après les données de l’Agence de statistiques de l’Ouzbékistan, en 2022, 51,7 milliards de mètres cubes de gaz ont été extraits dans le pays, contre 53,8 milliards en 2021, soit 4 % de moins. De plus, 46,4 milliards de mètres cubes ont été consacrés à la satisfaction de la demande intérieure. Conformément à un contrat de deux ans signé avec la société russe Gazprom, l’Ouzbékistan importe quotidiennement 9 millions de mètres cubes de gaz.
Dans une perspective de court terme, cela peut l’aider l’Ouzbékistan, tout comme le Kazakhstan, à améliorer et établir sa propre infrastructure énergétique. L’Ouzbékistan sera en mesure d’assurer une consommation croissante de gaz sans coupures, et le Kazakhstan pourra lancer des infrastructures gazières au Nord et à l’Est du pays, ainsi que la modernisation de son système de transport du gaz.
Maintenir les exportations vers la Chine
Un autre avantage du projet est qu’il permettrait le respect des obligations de l’Ouzbékistan et du Kazakhstan envers la Chine pour l’exportation de gaz. L’Asie centrale assure environ un tiers des importations totales de la Chine, celle-ci représentant 15 % de la demande de gaz centrasiatique.
Bien que la Chine cherche des sources alternatives afin de satisfaire la consommation de son économie en expansion, comme que le gaz naturel liquéfié (GNL) de Malaisie, du Qatar ou d‘autres pays, l’importation de gaz depuis les pays d’Asie centrale et la Russie reste considérablement moins coûteuse. Cependant, ni l’Ouzbékistan, ni le Kazakhstan n’ont été en mesure d’honorer leurs accords avec la Chine, contraints de couper court à l’exportation vers la Chine sous l’influence des critiques générales et de l’augmentation de la demande intérieure en gaz dans les deux pays.
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A cet égard, certains analystes affirment que l’importation de gaz russe pourrait aider l’Ouzbékistan à remplir ses obligations envers la Chine sans interruption, empêchant la détérioration des relations entre les deux parties et faisant de l’Ouzbékistan un exportateur fiable, sans dommages pour sa réputation.
Gazprom aurait exigé de « s’approprier les réseaux de transport de gaz »
Toutefois, il ne fait aucun doute que la partie russe a ses propres intérêts en tête comme contrepartie. Selon une fuite d’informations citée par le média ouzbek Kun.uz, Gazprom aurait exigé de « s’approprier les réseaux de transport de gaz » de l’Ouzbékistan et du Kazakhstan.
D’un côté, cela semble tiré par les cheveux. Les deux pays centrasiatiques évoquent avec scepticisme les graves conséquences que pourrait avoir la compromission de la propriété de l’infrastructure de transport de gaz, la Russie utilisant son combustible fossile comme levier géopolitique. Lola Saïdova, chercheuse en chef à l’Institut d’études stratégiques et interrégionales (IESS) auprès du président de l’Ouzbékistan, souligne qu’il est hors de question de confier les rênes de ce secteur stratégique à un autre pays.
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D’un autre côté, il semble probable que la Russie demande à utiliser le gazoduc Asie centrale – Chine pour augmenter l’approvisionnement en gaz de la Chine, afin de compenser la perte des marchés européens. Cela pourrait conduire à une potentielle perte du contrôle sur les infrastructures stratégiques.
Il s’agit de ne pas d’oublier que le gazoduc Asie centrale – Chine a été construit pour réduire la dépendance aux infrastructures d’exportation de gaz russe. La Russie pourrait faire de son « carburant bleu » une monnaie d’échange pour contraindre l’Ouzbékistan à entrer dans l’Union eurasiatique économique comme membre à part entière, le pays centrasiatique y ayant le statut d’observateur depuis 2020.
La sécurité énergétique : la diversification comme clé de la sécurité et de la stabilité
La dépendance à certaines sources d‘énergie peut mettre en danger la sécurité générale d’un pays. L’importation du gaz russe en Ouzbékistan vise à éviter les pénuries, en particulier en période hivernale. L’Ouzbékistan pourra utiliser ces deux années comme possibilité de résoudre ses problèmes énergétiques et réduire sa dépendance au gaz russe.
Dans le même temps, l’Ouzbékistan devrait considérer la possibilité d’importer de gaz turkmène. Le Turkménistan se présente certes comme un exportateur hésitant, dans la mesure où il a été contraint d’arrêter l’exportation de son gaz en Ouzbékistan, pour des raisons techniques liées au gel au cours d’un hiver anormalement froid.
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Cependant, l’Ouzbékistan a signé avec le Turkménistan un contrat prévoyant l’importation depuis ce dernier de 20 millions de mètres cubes de gaz par jour (au total 1,5 milliards de mètres cubes de gaz en trois mois), sans participation d’un pays tiers. Dans cette éventualité, l’Ouzbékistan devrait inclure dans sa signature des contrats de long terme dans le domaine de l’énergie avec le Turkménistan, quatrième État du monde en réserves de gaz naturel, capable d’assurer l’approvisionnement en gaz non seulement de l’Ouzbékistan, mais de toute l’Asie centrale.
Renforcer la coopération régionale
Récemment, l’Ouzbékistan a déployé de nombreux efforts pour résoudre la question énergétique. Ainsi, un ministère de l’Énergie a été créé en 2019, dans le but de coordonner une politique étatique unifiée dans le secteur. Toutefois, pour résoudre l’accumulation des problèmes énergétiques, l’Ouzbékistan va encore devoir redoubler ses efforts.
Avant tout, l’Ouzbékistan doit proposer la création d’une plateforme régulière, ou « club de l’énergie » au niveau des ministères de l’Énergie des pays d’Asie centrale, sans participation d’une tierce partie, pour démontrer l’initiative au sein de la région. Comme l’a pointé du doigt le président Chavkat Mirzioïev au cinquième Sommet centrasiatique à Douchanbé, « les problèmes énergétiques peuvent devenir pour notre pays un obstacle sur le chemin du développement ».
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En ce moment critique, un « club de l’énergie » pourrait être un pas en avant pour la coopération et l’intégration en Asie centrale, puisque les questions énergétiques dans la région sont interdépendantes et constituent un problème régional. Les pays concernés doivent éviter la conclusion d‘accords de long-terme avec des pays exportateurs de carburants fossiles externes à la région, en mettant à profit tous les outils diplomatiques dont ils disposent.
Développer les énergies renouvelables
En second lieu, un système d’ouverture et de transparence doit être mis en œuvre dans le secteur de l’énergie, puisque les accords et documents concernant des exportateurs étrangers, notamment la Russie, ne sont pas divulgués.
En troisième lieu, il est extrêmement important d’exploiter tout le potentiel des sources d’énergies renouvelables en Ouzbékistan. Ces dernières années, des mesures ont été prises pour le développement des sources renouvelables d’énergie. Ainsi, l’Agence internationale de l’énergie (IEA) a noté que l’Ouzbékistan progresse vers son objectif de production d’énergie solaire de 4 gigawatts d’ici à 2026 et de 5 gigawatts d’ici à 2030. Le président Chavkat Mirzioïev a souligné que l’usage de sources d’énergie renouvelables était une question d’importance nationale. A cet égard, le gouvernement doit non seulement créer un cadre légal et poursuivre l’assouplissement des restrictions pour les investisseurs, mais aussi créer des prêts à faible taux pour l’acquisition d’équipements techniques par les fabricants locaux.
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Pour finir, il convient de souligner que la diversification des sources d’énergie est un facteur de sécurité pour un pays, comme l’a mis en avant le géopolitologue Zbignev Bjezinski. L’histoire a souvent montré qu’une dépendance à l’importation de certaines sources d’énergie entraîne des conséquences sociales, politiques et économiques négatives.
L’Ouzbékistan doit considérer l’importation de gaz russe comme une solution temporaire, et travailler sans relâche à la résolution de ses problèmes énergétiques au cours des deux prochaines années, puisque telle est la durée de l’accord avec la Russie, en partenariat avec ses voisins d’Asie centrale. Trouver une solution centrasiatique aux problèmes énergétiques dans toute la région pourrait enclencher un processus de coopération visant à atteindre la sécurité énergétique en Asie centrale, indépendamment de tout pays tiers. Dans le cas contraire, sous peu, l’Ouzbékistan sera contraint d’à nouveau se tourner vers la Russie pour le gaz. Mais cette fois, avec la possibilité de sérieux ultimatums.
Jamchid Aramov
Analyste pour Cabar
Traduit du russe par Elise Medina
Édité par Victor Gomariz
Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Si vous avez un peu de temps, nous aimerions avoir votre avis pour nous améliorer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anonymement à ce questionnaire ou nous envoyer un email à redaction@novastan.org. Merci beaucoup !
Vincent Gélinas, 2024-03-10
Magnifique description des restrictions et des occasions qui se présentent à l’administration ouzbek.
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