Bien avant l'apparition du coronavirus, l'Asie centrale a été victime d'une multitude d'épidémies de choléra, principalement au XIXème siècle. Plongée dans ce passé pas si lointain grâce à la chercheuse Sophie Hohmann, qui vient de publier une étude sur le sujet.
C'est un décompte morbide. Ce mercredi 8 avril, 1 513 cas de coronavirus sont officiellement recensés en Ouzbékistan (524), au Kazakhstan (709) et au Kirghizstan (270), sans compter 14 personnes décédées dans ces mêmes pays. Aucun cas n’a été officiellement enregistré au Tadjikistan et le Turkménistan, quant à lui, ne communique aucune donnée.
Les pays centrasiatiques ont différemment réagi face à l’expansion de la pandémie qui frappe aujourd’hui le monde entier. Si le Kazakhstan et le Kirghizstan, frontaliers de la Chine, et l’Ouzbékistan, ont rapidement fermé leurs frontières, déclaré l’état d’urgence, et pris des mesures de confinement, le Tadjikistan reste timide sur les mesures à adopter alors que son intense trafic routier avec la Chine vers l’Afghanistan et l’Iran est très stratégique économiquement.
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La question économique est pressante pour cette région, carrefour entre l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient. Par ailleurs, les États d’Asie centrale sont d’importants pourvoyeurs de migrants, notamment en Russie, ce qui accroît fortement les risques de contamination. Le Turkménistan s’est . . .
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