À la veille du sommet entre l’Union européenne et les cinq pays d'Asie centrale, le Kazakhstan a annoncé la découverte de plus de 20 millions de tonnes de métaux et de terres rares dans ses sous-sols, sur fond de rivalité mondiale pour l’accès à ces ressources convoitées par les puissances occidentales, la Chine et la Russie.
Le Kazakhstan a bien choisi son moment pour peser davantage dans la diplomatie des matières premières. À la veille du sommet UE-Asie centrale des 4 et 5 avril à Samarcande, qui réunissait la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, et les cinq chefs d'État centrasiatiques, Astana a révélé l’existence d’un gisement de terres rares estimé à plus de 20 millions de tonnes métriques.
Selon le ministère de l’Industrie et de la Construction, cette découverte dans la région de Karaganda, sur le site de Kuirektykol, rebaptisé depuis "Zhana Kazahstan", placerait le pays au troisième rang mondial pour les réserves de ces métaux, derrière la Chine et le Brésil, selon Reuters. L’annonce, faite le 2 avril, semble avoir été soigneusement chronométrée pour attirer les investisseurs . . .
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Vincent Gélinas, 2025-04-20
« Inflation verte »: quelle expression bien choisie!
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