Alors que l'hiver arrive à Bichkek, le soleil ne brille pas sur la capitale du Kirghizstan et les habitants doivent vivre dans un nuage constant. Il ne s'agit pas d'un brouillard créé par les précipitations hivernales, mais d'une brume grise, qui intoxique lentement les habitants. Ce smog est devenu l'un des problèmes urgents de Bichkek au cours des dernières années.

Le 7 novembre 2021, la capitale du Kirghizstan était la ville où le niveau de pollution de l'air était le plus élevé au monde, avec un IQA de 269 (indice de qualité de l'air), la norme IQA étant de 100, décrit le média kirghiz Kloop. En novembre 2020, Bichkek était déjà la ville dont l'air était le plus pollué au monde, a souligné l'agence de presse kirghize 24.kg. La capitale kirghize figure depuis plusieurs années en tête des villes dont l'air est le plus pollué au monde.

Selon l'organisation écologique Movegreen, les causes de la pollution de l'air sont le chauffage au charbon et d'autres types de chauffage, le développement chaotique de la ville, le nombre croissant de voitures, les inversions de température fréquentes et l'absence de vents.

Les habitations illégales sont les plus touchées

Mais le smog touche surtout les habitants des constructions illégales, où des centaines de milliers de personnes originaires des différentes régions du Kirghizstan vivent à l'étroit, indique Movegreen. L'un de ces quartiers est Archa-Bechik, situé dans la partie sud-est de Bichkek. Archa-Bechik n'est situé qu'à 40 minutes du centre de la capitale, mais il crée un contraste frappant avec les maisons de luxe, les pavés lisses et les coffee-shops branchés du centre.

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