Alors que les accords bilatéraux entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan doivent être renouvelés et que les droits de douane doivent être réduits pour les produits ouzbeks, Human Rights Watch s’inquiète d’une situation toujours préoccupante en matière de droits de l'Homme.
Novastan reprend et traduit ici un article publié le 22 novembre 2020 par notre version allemande.
Avec l’arrivée de Chavkat Mirzioïev au pouvoir en décembre 2016 après la mort du dictateur de longue date Islam Karimov, l’Ouzbékistan s'est progressivement libéralisé et réformé. Le rapprochement avec l'Union Européenne (UE) constitue un pilier important de cette évolution. En parallèle, l'UE y voit également l'occasion de renforcer son influence en Asie centrale et cherche de plus en plus à dialoguer.
Mais le système politique autoritaire et répressif mis en place sous Islam Karimov complique la coopération. La situation ne se serait pas tant améliorée, estime Hugh Williamson, responsable du département pour l'Europe et l'Asie centrale de l’ONG Human Rights Watch (HRW). "Imaginez qu'un homme ait maltraité sa famille pendant des années. Un jour, il deviendra un peu plus gentil et promet d'être beaucoup plus gentil à l'avenir. Est-ce le moment de le récompenser pour ses petits changements de comportement ? “, résume-t-il par une métaphore dans un communiqué publié le 4 novembre dernier.
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Cette prise de parole de . . .
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