En mars dernier, la structure dirigeante de l’Union économique eurasiatique (UEE) s’est réunie pour discuter de ses orientations à l’aune des sanctions économiques à l’encontre de la Russie et de la Biélorussie. La discussion s’est déroulée à huis clos et dans une “atmosphère tendue” selon les médias présents. Que peut faire l'Union économique eurasiatique (UEE) face aux sanctions occidentales contre la Russie et la Biélorussie? Le sujet était sur la table les 17 et 18 mars derniers pour une réunion de la Commission économique eurasiatique (CEE), l'organe dirigeant de l'UEE. Comme le relaie le média russe Kommersant, la réunion s'est déroulée à huis clos en présence du chef de la Commission, Mikhail Myasnikovich, et des chefs adjoints des gouvernements russe, biélorusse, kazakh, arménien et kirghiz. Ces cinq pays sont membres de l'UEE, une union douanière fondée en mai 2014 par la Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie selon le modèle de l'Union européenne. Selon l’ordre du jour publié par la CEE, cette réunion devait traiter de questions de routine comme une discussion sur les garanties minimales de soins médicaux pour les travailleurs des pays de l’Union et leurs familles, explique le média kazakh Vlast. Toutefois, le rassemblement a été principalement consacré à des décisions concernant les récentes sanctions économiques envers la Russie et la Biélorussie.