DECRYPTAGE. Chaque hiver, les poumons des Centrasiatiques souffrent durement de la pollution de l’air, matérialisée par le désormais habituel smog flottant au-dessus des immeubles. Ce qui place régulièrement ces capitales sur le podium des villes à l’air le plus sale du monde – et des plus dangereuses pour la santé. Comment s’organisent alors les politiques d’amélioration de la qualité de l’air ? La protection de l’environnement en Asie centrale s’affirme encore timidement, alors que le réchauffement climatique a des effets particulièrement nocifs pour la santé des habitants. Dans une bouffée d’air pollué, décryptage des décisions et actes manqués des gouvernements pour lutter contre la pollution.
Il est devenu récurrent que les capitales des pays d’Asie centrale se hissent aux premières places des villes à l’air le plus pollué au monde, classement qui peut être suivi en temps réel à partir des données du site internet suisse IQ Air. Ce dernier divise les villes en six catégories, dans lesquelles un indice supérieur à 300 indique une qualité de l'air dangereuse.
Ces indices sont calculés à partir de tous les polluants atmosphériques, les principaux étant les PM2,5, des microparticules inférieures à 2,5 micromètres, et les PM10, microparticules inférieures à 10 micromètres. Les premières se forment à partir de substances en combustion, tandis que les PM10 . . .
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