L’Asie centrale s’ouvre à vitesse grand V, sans pour autant que les investissements étrangers affluent. Une étude du Boston Consulting Group fait le point sur le potentiel de la région.
Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié par la version kazakhe du magazine Forbes.
L’Asie centrale pourrait devenir une nouvelle frontière pour les investisseurs face au pessimisme mondial croissant, affirment les auteurs du Boston Consulting Group (BCG), dans une étude parue à la mi-octobre.
Le potentiel de l'Asie centrale pour attirer les investissements directs étrangers (IDE) se situe principalement dans les industries non-pétrolières, estime l’étude « Les investissements en Asie centrale : une région avec de nombreuses opportunités ». Selon les experts américains, la région pourrait attirer entre 40 et 70 milliards de dollars (entre 35 et 61 milliards d’euros) d’IDE dans les prochaines années.
Selon les estimations du BCG, le Kazakhstan pourrait augmenter le montant des investissements directs étrangers par les secteurs secondaires de 32 à 52 milliards de dollars (28 à 45 milliards d’euros). Le podium des principaux pays en termes de potentiel d’investissements en Asie centrale est complété par l’Ouzbékistan (7 à 13 milliards de dollars, soit entre 6,1 et 11,4 milliards d’euros) et le Kirghizstan (1,3 à 2 milliards de dollars, soit entre 1,1 et 1,7 milliards d’euros).
L’attrait des « marchés frontières »
Rien n’est pour autant fait. De fait, le pessimisme des investisseurs à l'égard des marchés boursiers et de l'environnement macroéconomique en Asie centrale a atteint un niveau record en 2017 depuis 2009 : plus du tiers des participants à l'enquête (34%) ont exprimé leur scepticisme quant au potentiel du marché pour les trois prochaines années, selon l'enquête du BCG.
En même temps, 57% des personnes interrog . . .
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