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Le Tadjikistan bloque la nomination de deux postes clés à l’OSCE

Les 57 États membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont échoué à s’accorder sur la prolongation des mandats des quatre postes clés de l’organisation, les laissant ainsi vacants. Parmi les États ayant exprimé leur veto : le Tadjikistan, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Une manifestation supplémentaire de l’effritement du système multilatéral.

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Le fonctionnement de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est bloqué par quelques pays autoritaires, dont le Tadjikistan (illustration).

Les 57 États membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont échoué à s’accorder sur la prolongation des mandats des quatre postes clés de l’organisation, les laissant ainsi vacants. Parmi les États ayant exprimé leur veto : le Tadjikistan, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Une manifestation supplémentaire de l’effritement du système multilatéral.

La réunion des ambassadeurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) du 10 juillet dernier à Vienne devait être une formalité. Alors qu’il est d’usage que les postes stratégiques de l’OSCE soient renouvelés pour un second mandat, le Tadjikistan, la Turquie et l’Azerbaïdjan en ont décidé autrement, comme le rapporte Euractiv. Quatre postes clés de l’organisation régionale de sécurité sont ainsi vacants depuis le 18 juillet dernier.

Les quatre personnalités avaient été nommées à la tête des différentes structures exécutives en juillet 2017 pour un mandat de trois ans, alors que l’OSCE était sous la présidence autrichienne. Le militant et politique français Harlem Désir avait été nommé représentant pour la liberté des médias et le diplomate italien Lamberto Zannier avait été désigné haut-commissaire aux minorités nationales. Le diplomate suisse Thomas Greminger avait été nommé Secrétaire général de l’organisation, l’ancienne ministre islandaise des Affaires étrangères, Ingibjörg Sólrún Gísladóttir, s’était vue attribuer la fonction de directrice du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme (BIDDH).

Ces positions sont chargées de surveiller le respect des engagements de l’OSCE par les 57 États membres, dont les missions sécuritaires couvrent un large éventail allant du contrôle des armes à la promotion des droits de l’Homme, de la liberté de la presse et la surveillance des élections, entre autres.

La structure consensuelle de l’OSCE implique que le renouvellement des quatre fonctions clés requiert . . .

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