Les autorités tadjikes ont récemment multiplié les opérations policières contre les populations originaires de la vallée du Yazgoulem, dans le district autonome du Haut-Badakhchan, où l'écosystème des groupes terroristes actifs de part et d’autre de la frontière avec l'Afghanistan a été l’objet d’importantes évolutions ces derniers mois. Une menace prise au sérieux et instrumentalisée par le pouvoir autoritaire de Douchanbé.
Au mois de mars dernier, une opération de police menée dans le district de Darvoz de Douchanbé a provoqué l’arrestation d’une vingtaine de personnes originaires de la vallée du Yazgoulem, rapporte Radio Ozodi, antenne tadjike du site américain Radio Free Europe. Située dans la région autonome du Haut-Badakhchan, dans le district de Vanj, cette région difficile d'accès est seulement peuplée de quelques 4 000 habitants.
Pourtant, de telles interpellations ciblant des populations du Yazgoulem sont récurrentes, comme en mai 2024, et trouvent d’autres occurrences à Douchanbé en 2021. Y compris jusqu’en Russie, où des ressortissants tadjiks originaires de cette même région avaient été extradés par les autorités russes en juin 2024. Parmi les motifs d'accusation : l’affiliation des individus au groupe Ansarullah.
Si cette organisation n’est ni nouvelle ni inconnue
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Olivier, 2025-04-21
Merci pour cet article, qui contribue à éclairer ces réalités complexes que nous percevons mal, et qui pourtant nous touchent de près…bravo
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ecollet, 2025-04-21
Merci pour votre commentaire Olivier !
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