En se montrant très impliquée dans la course à la vaccination en Asie centrale, la Chine affirme son rapprochement avec ses territoires voisins, amorcé depuis une décennie déjà avec le projet des Nouvelles routes de la Soie. Cependant, les résistances de la part des populations continuent de ralentir les ambitions chinoises.
Alors que le développement des vaccins contre le coronavirus devient stratégique, la Chine pousse ses pions en Asie centrale. Le 5 février dernier, Pékin a promis d’offrir des doses de son vaccin Sinopharm au Kirghizstan, relaie l’agence de presse chinoise Xinhua, une première mondiale. En parallèle, l’Ouzbékistan a commencé à tester un autre vaccin chinois, l’Anhui Zhifei Longcom depuis novembre dernier et probablement jusqu’en mai. Comme l’affirme Radio Ozodlik, la branche ouzbèke du média américain Radio Free Europe, Tachkent devrait même produire le vaccin chinois en tant que « co-auteur ».
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