Accueil      « 1000 soms pour une voix » : comment les électeurs kirghiz subissent des pressions à l’approche de la présidentielle

« 1000 soms pour une voix » : comment les électeurs kirghiz subissent des pressions à l’approche de la présidentielle

Alors que les Kirghiz élisent leur nouveau président le dimanche 15 octobre dans une élection au suspens inédit dans l’histoire du pays, l’achat de vote et l’utilisation de ressources administratives comme moyen de pression semblent être restés des pratiques courantes.

Achats Votes Monnaie Asie
Les achats de votes sont monnaie courante en Asie centrale.

Alors que les Kirghiz élisent leur nouveau président le dimanche 15 octobre dans une élection au suspens inédit dans l’histoire du pays, l’achat de vote et l’utilisation de ressources administratives comme moyen de pression semblent être restés des pratiques courantes.

Dans les taxis, dans la rue, comme dans les maisons, l’élection présidentielle du 15 octobre au Kirghizstan est sur toutes les lèvres. Près de trois millions de citoyens kirghiz enregistrés pourront aller voter dimanche pour choisir leur futur président. Cependant, le programme des candidats n’est pas le principal sujet de conversation aujourd’hui. C’est un secret de polichinelle : dans la capitale kirghize, les votants subissent des pressions pour voter pour un des candidats dans cette course à la présidence.

Du porte-à-porte pour acheter des votes

Faiz, étudiant à Bichkek ne s’attendait pas à une telle proposition, alors qu’il était en train de réparer sa voiture devant chez lui, le 10 octobre dernier. « Deux jeunes femmes sont arrivées et m’ont demandé si j’avais un passeport biométrique [ndlr: il est nécessaire de s’être enregistré et d’avoir le nouveau passeport biométrique pour pouvoir voter]. Quand je leur ai répondu que non, elles m’ont demandé d’aller chercher mes parents. »

Lire aussi sur Novastan : 

S’abonner

Déjà abonné ? Se connecter

En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.

Commentaires

Votre commentaire pourra être soumis à modération.