Un texte de loi décriminalise la mention "like" placée sous un contenu à caractère "terroriste". Le fait de "liker" un tel contenu sur internet était puni depuis 2018 par de lourdes peines de prison, sans toutefois de définition précise du terme en question. Les autorités semblent aujourd'hui faire machine arrière.
Le 14 mai dernier, le service de presse officiel du Président du Tadjikistan Emomali Rahmon annonçait la signature de plusieurs décrets de lois, dont une abolissant «la qualification criminelle pour la publication de likes ou d'autres signes sur les réseaux sociaux». En 2018, le même Emomali Rahmon avait en effet apporté un amendement à l'article 179 du Code Pénal du pays. Celui-ci sanctionnait jusqu'alors « l’apologie publique d’activités terroristes » et les « appels publics à la commission de crimes de nature terroriste et/ou de justification publique d’activités terroristes », afin d'étendre ces « justifications publiques » à l'espace cyber et aux réseaux sociaux.
Selon les amendements apportés à cet article, ainsi qu'à l'article 307, toute justification d'une «activité terroriste » ou « d'appels publics à un changement violent de l’ordre constitutionnel de la République du Tadjikistan » sur internet, devenait passible de peines allant de 10 à 15 ans de prison. Le caractère vague de cette notion de « justification publique », définie par l'article 179 comme «la propagande publique visant à reconnaître la justesse de l . . .
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