À l’heure où Paris et les États européens s’organisent et développent l’intelligence artificielle autant que l’arsenal juridique pour la contrôler, les États centrasiatiques ne sont pas en reste. De l’éducation au développement industriel, en passant par la coopération régionale, l’Asie centrale élabore ses stratégies et attire les convoitises.
À Almaty, du 31 janvier au 1er février derniers, les acteurs privés et publics de l’intelligence artificielle (IA) d’Asie centrale et d’ailleurs se sont retrouvés au forum Digital Almaty 2025. L’occasion de se réunir autour de tables rondes, d’échanger et de développer des interfaces de coopération. Ce forum était également une formidable vitrine pour les États centrasiatiques souhaitant mettre en avant leurs stratégies sur l’IA.
Les prises de parole de ministres et de délégations centrasiatiques se sont enchaînées et ont occupé une place centrale dans ce forum. L’opportunité de revenir sur les avancées majeures, mais aussi sur les stratégies en devenir, comme l'ont fait le Premier ministre kazakh, Oljas Bektenov, et le Premier ministre du Kirghizstan, Adylbek Kasymaliev, note le média kirghiz vesti.kg. Ce dernier a cité le penseur Al-Farabi : "La perfection réside dans l’acquisition de la connaissance qui conduit au bien-être de la société."
Adylbek Kasymaliev rappelle ainsi l’intérêt de développer des interfaces public-privé, particulièrement dans des économies encore marquées par une forme de dirigisme.
Où en est l’Asie centrale ?
Le Tadjikistan fait figure d’exemple dans la région : sa stratégie nationale sur l’IA a . . .
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