Durant une journée organisée à l’Unesco, l’ambassade de Chine en France a tenté de brosser un portrait joyeux de son immense projet d’infrastructures, qui passe notamment par l'Asie centrale. Alors que les Nouvelles Routes de la Soie fêtent leur 5ème anniversaire, toute critique a été soigneusement étouffée.
Officiellement, il s’agissait d’une journée de débats autour de l’initiative chinoise des « Nouvelles Routes de la soie » avec des tables rondes portant sur ses enjeux sécuritaires, énergétiques ou agricoles. Mais, plus prosaïquement, cette 2e session du « Forum de Paris » – après une première édition en novembre 2017 –, organisée le 10 janvier dernier à l’Unesco, visait surtout à communiquer pour apaiser les peurs autour de ce gigantesque plan lancé en 2013 par le président chinois, Xi Jinping.
Renommé depuis « La ceinture et la route » (Belt and Road Initiative, BRI), ce projet consiste en des investissements chinois dans des projets d’infrastructures à l’étranger – portuaires, routières, ferroviaires, énergétiques, industrielles et numériques –, principalement en Asie, en Europe et en Afrique, mais avec des visées également sur le continent américain et l’Arctique. En octobre 2018, la Chine revendiquait des accords de coopération avec 110 pays et 29 organisations internationales pour des investissements qui pourraient atteindre, selon Pékin, jusqu’à 4.000 milliards de dollars. La BRI est aussi un projet qui compte en Asie centrale, avec deux des trois voies ferroviaires vers l'Europe passant par la région, notamment le Kazakhstan.
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