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Transition en Ouzbékistan et rapprochement avec le Tadjikistan

Depuis la mort d’Islam Karimov et le début de la transition qui s’achèvera le 4 décembre avec l’élection présidentielle, les relations entre le Tadjikistan et l’Ouzbékistan vont de mieux en mieux, avec la reprise du dialogue sur les principaux problèmes entre Douchanbé et Tachkent. Cette amélioration des relations avec ses voisins a été le principal changement impulsé par le président provisoire Chavkat Mirzioïev sur la scène internationale, ce qui lui vaut un regard bienveillant de la communauté internationale.

Le président du Tadjikistan, Emomali Rahmon, sortant de son hélicopter.

Depuis la mort d’Islam Karimov et le début de la transition qui s’achèvera le 4 décembre avec l’élection présidentielle, les relations entre le Tadjikistan et l’Ouzbékistan vont de mieux en mieux, avec la reprise du dialogue sur les principaux problèmes entre Douchanbé et Tachkent. Cette amélioration des relations avec ses voisins a été le principal changement impulsé par le président provisoire Chavkat Mirzioïev sur la scène internationale, ce qui lui vaut un regard bienveillant de la communauté internationale.

Novastan reprend et traduit ici l’avis de plusieurs spécialistes centre-asiatiques publié sur Sputnik-Tadjikistan, sur ce réchauffement des relations entre les deux pays longtemps en conflit latent :

Pourquoi ce changement d’approche de Tachkent et quelle est son ampleur ?

Selon Parviz Mullojanov, politologue tadjik : « Il y a probablement une volonté générale d’améliorer les relations avec ses voisins, mais quant à savoir le degré de ce rapprochement, cela est encore au stade du développement et de la discussion. Il ne faut pas oublier l’attitude d’Islam Karimov lorsqu’il était au pouvoir. A l’époque, les relations avec les pays voisins de la région, surtout avec le Tadjikistan, étaient réduites à une peau de chagrin. Ainsi, après la mort de Karimov, dont l’empreinte a marqué largement la politique étrangère de l’Ouzbékistan ces dernières années, un rapprochement entre les deux pays était inévitable ».

Lire à ce sujet sur Novastan : Un nouvel espoir pour l’Ouzbékistan ?

De son côté, l’historien Alexandre Choustov considère que : « Chavkat Mirziyoyev (le Premier ministre et président par intérim ouzbek) n’est veut pas continuer le modèle de confrontation avec ses voisins. De plus, à la veille des élections, il est important de montrer des succès. La manière la plus rapide d’atteindre ce . . .

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