Alors que des soulèvements révolutionnaires ont fait rage dans la capitale Bichkek au lendemain des élections législatives du 4 octobre, des émeutes ont également eu lieu dans les régions du pays. Au centre des évènements se trouvent les mines d'or et de charbon qui ont été occupées et pillées. Aperçu des différents lieux et du contexte.
Novastan reprend et traduit ici un article publié le 8 octobre 2020 par notre version allemande.
Depuis les élections législatives du 4 octobre dernier, les évènements se sont accélérés au Kirghizstan : manifestations dans la capitale Bichkek, prise d'assaut de la Maison Blanche, réunissant palais présidentiel et parlement, renversement du gouvernement et, enfin, annulation des élections. Politiquement, la situation change d’heure en heure, dans ce qui ressemble à une troisième révolution.
Pour autant, les régions situées en dehors de la capitale n'ont pas été épargnées par ces développements. Neuf mines d'or, une mine de charbon et une raffinerie d'or ont été occupées par des personnes inconnues jusqu'alors, rapporte le média kirghiz Kaktus.
Dans la plupart des cas, il y a eu des vols, des menaces à l'encontre des employés et la destruction des installations. On sait peu de choses sur les antécédents des insurgés, mais au cours des 20 dernières années, des conflits répétés ont eu lieu au sujet de l'exploitation minière.
La deuxième mine d'or occupée
Parmi les mines touchées, on trouve Djerou, la deuxième plus grande mine du pays, appartenant à Alliance Altyn dans la
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