Enseigné depuis plusieurs décennies en Asie centrale, le français pourrait bien n’être qu’un lointain souvenir pour la génération actuelle. Professeurs vieillissants, manuels d’un autre temps ou encore manque de perspectives économiques poussent les parents des jeunes Centrasiatiques à choisir d’autres langues comme l’anglais pour assurer l’avenir de leurs enfants.
La situation est cependant changeante selon les pays d’Asie centrale : en large perte de vitesse au Kazakhstan ou au Kirghizstan, le français connaît des jours heureux au Turkménistan et en Ouzbékistan, où le nombre d’apprenants augmente. Les ambassades et alliances françaises d’Asie centrale ne restent également pas inactives : organisation d’olympiades du français, de cours à distance avec le Covid ou encore formation de professeurs pour assurer une relève. Novastan tente de décrypter la position du français dans la région.
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L’apprentissage du français est comme un funambule en Asie centrale. Dans certains pays, la langue de Molière est en croissance et reste soutenue par les autorités locales. Dans d’autres au contraire, le risque est grand de ne plus compter de locuteurs pour la prochaine génération d’enfants. Entre les deux, les ambassades de France et les instituts d’apprentissage de la langue française, notamment les 6 alliances françaises et l’Institut français d’Achgabat, tentent d’accompagner le mouvement ou, au contraire, de limiter les dégâts.
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En Asie centrale, Turkménistan excepté, le français était enseigné dès l’URSS. Profitant de la francophilie des élites soviétiques, du succès de la littérature française classique (Victor Hugo, Alexandre Dumas) et du cinéma français des années 1960 et 1970, la langue française a eu une aura particulière en URSS en général et en Asie centrale en particulier. A la chute de l’URSS cependant, les pays nouvellement indépendants ont pris des directions plus hétérogènes. Le russe reste la lingua franca en Asie centrale, avec près de 50 % des Centrasiatiques russophones, relevait en 2019 le média centrasiatique Cabar. Les langues locales, turciques sauf pour le Tadjikistan, sont de plus en plus mises en avant, notamment au Kazakhstan ou en Ouzbékistan.
“Une place secondaire”
Le français, en tant que langue internationale, n’arrive qu’après le russe ou la langue locale, puis l’anglais et ce dans l’ensemble des pays de la région. Mais dans certains, son poids reste marginal aujourd’hui. “Le français a une place secondaire aujourd’hui au Kazakhstan, avec un recul fort depuis 10 à 20 ans”, décrit à Novastan Didier Canesse, l’ambassadeur de France au Kazakhstan. “Selon les statistiques données par le ministère de l’Education nationale kazakh, il y aurait un peu plus de 8 000 élèves qui apprendraient le français, soit 0,25 % des élèves”, ajoute le diplomate. Dans le contexte centrasiatique les élèves sont à la fois ceux de l’enseignement primaire et du secondaire. A ces 8 000 élèves s’ajoutent 2 000 personnes étudiant le français dans les quatre Alliances françaises du Kazakhstan.
La situation n’est pas plus glorieuse au Kirghizstan voisin. “La situation du français est déplorable au Kirghizstan”, assène à Novastan Maria Akchekeeva, présidente de l’Association des professeurs de français du Kirghizstan. Aujourd’hui, il n’existe plus qu’un seul département de français dans le pays, contre quatre il y a 15 ans, décrit Maria Akchekeeva. “Dans les écoles, le nombre d’élèves diminue d’année en année. En région, le français a presque disparu. Les directeurs d’écoles avec qui je discute m’expliquent que les parents ne veulent que de l’anglais”, poursuit celle qui est également présidente de l’Alliance française de Bichkek, la capitale kirghize.
La situation est également similaire au Tadjikistan. “L’enseignement du français est dans une position délicate. En perte de vitesse depuis la fin de l’Union soviétique, il se maintient malgré tout notamment grâce à l’aide de l’ambassade de France”, décrit à Novastan Lola Rogez, attachée culturelle à l’ambassade de France au Tadjikistan. Dans le pays le plus pauvre d’Asie centrale se trouvent 4 000 apprenants au total, entre écoles et universités, décrit l’ambassade de France.
Ces trois pays sont ceux où le français a le plus de chances de disparaître à l’avenir. “Si ce recul n’est pas enrayé, la prochaine génération de Kazakhs ne parlera plus français”, estime Didier Canesse.
Les racines du déclin identifiées
Les causes de ce déclin sont connues : la place donnée à d’autres langues réduit le nombre de chaires de français, où sont formés les professeurs. La profession elle-même, victime de très bas salaires, n’attire que peu, et encore moins des professeurs de français, ce qui se traduit par un vieillissement des professeurs. “Certaines écoles aimeraient ouvrir des sections de français mais ils n’ont pas de cadres pour le faire. La moitié des enseignants de l’école 25 d’Almaty (spécialisée dans l’enseignement du français, ndlr) approche de l’âge de la retraite”, décrit à Novastan Vivien Fouquet, directeur de l’Alliance français d’Almaty et coordinateur du réseau Alliance française en Asie centrale.
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L’anglais ou d’autres langues sont également perçues comme étant plus porteuses pour l’avenir économique des enfants. “Quand les parents me demandent par quelle langue il faut commencer, je leur conseille l’allemand ou le français, des langues très difficiles. L’anglais viendra plus tard”, estime Maria Akchekeeva. “Beaucoup de classes de français ont fermé, surtout en province. Le manque de formation des professeurs et le manque d’opportunités pour partir en France contribuent à miner l’attractivité du français”, décrit Lola Rogez pour le Tadjikistan.
La disparition de certains évènements auparavant organisés par les ambassades de France a également contribué au déclin du français, notamment au Kirghizstan. “Après la suppression du poste d’attaché culturel, les olympiades de la langue française ont été supprimées. Après cela, le nombre de parents voulant inscrire leurs enfants au français a diminué”, décrit Maria Akchekeeva. Ces olympiades, organisées jusqu’en 2010, permettaient aux vainqueurs d’arriver à l’université sans concours, avec également un voyage organisé en France.
D’autres facteurs bloquants ont pu intervenir, notamment au Kazakhstan. “La politique de trilinguisme kazakh, russe et anglais a été lancée en 2002 et renforcée à la rentrée 2014 avec l’introduction de l’anglais obligatoire dès la classe de CP, contribuant ainsi à la baisse du nombre d’apprenants des langues non obligatoires”, décrit Vivien Fouquet. “Depuis, les anciens professeurs de français enseignent d’autre choses et les formations de professeurs se sont affaiblies, voire taries”, ajoute le directeur de l’Alliance française d’Almaty. Cette politique a cependant été assouplie en 2019, ce qui a permis au français et à d’autres langues d’être enseignées en première ou seconde langue étrangère.
Les manuels, épine du pied des formateurs
Enfin, l’un des problèmes majeurs pour les apprenants du français est l’ancienneté des manuels d’apprentissage. De fait, certains manuels datant des années 1990 sont encore en circulation au Kazakhstan. “Les manuels kazakhs des années 1990 ne répondent pas aux standards actuels et ne sont plus homologués. Les manuels français ne sont pas autorisés non plus”, décrit à Novastan Alex Bortolan, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France au Kazakhstan. “Il n’y a aucun manuel accrédité pour aucun profil d’étudiant de français en secondaire. Les bons profs ont un très bon niveau mais ils se débrouillent avec le matériel pédagogique”, ajoute Vivien Fouquet.
“Il est vrai que les manuels sont anciens, d’environ 10 ans. Les professeurs trouvent d’autres sources sur Internet”, ajoute Maria Akchekeeva pour le Kirghizstan.
Cette question des manuels est révélatrice du soutien ou non des autorités locales. Au Kazakhstan, tous les manuels doivent être homologués auprès du ministère de l’Education kazakh, avec un processus pouvant durer jusqu’à un an. Les enseignants au Kazakhstan ne sont également pas libres du choix de leur manuel. Alors que l’achat et l’expédition de manuels venant de France est très coûteux, un groupe de professeurs de français de l’Alliance française de Nur-Sultan au Kazakhstan s’est organisé pour écrire un manuel dédié aux apprenants kazakhs. Utilisé dans l’Alliance française de la capitale kazakhe, il est en train d’être utilisé à Almaty. “Ce manuel (« le français en action ») ne pourra cependant pas être accrédité en l’état pour l’enseignement public, car il doit correspondre exactement aux programmes écrits par les autorités kazakhes”, décrit Vivien Fouquet.
Le manque de manuels inspire cependant plus largement les professeurs de français et institutions francophones en Asie centrale. Le travail de Nur-Sultan est ainsi en train d’être adapté au Kirghizstan et au Tadjikistan, pour les publics des Alliances françaises ou du Centre culturel Bactria de Douchanbé.
Avec la pandémie de coronavirus, le travail d’enseignement du français a également été perturbé. Le nombre d’inscrits a baissé d’environ 30% en moyenne sur les six Alliances françaises, estime Vivien Fouquet. Mais dans le même temps, le transfert des activités à distance a permis une meilleure coordination entre les pays. “Nous avons observé un vrai travail de réseau au niveau humain, ce qui est très précieux et agréable. Nous sommes en communication presque quotidienne entre acteurs du français”, décrit le coordinateur des Alliances françaises en Asie centrale.
Les jeunes Turkmènes adeptes du français
Cette coordination a notamment permis à l’Institut Français d’Achgabat, au Turkménistan, de capitaliser sur les expériences acquises dans d’autres pays de la région. Dans le pays le plus fermé d’Asie centrale, l’enseignement du français date de l’indépendance mais connaît aujourd’hui un début de renouveau. “L’enseignement public reste assez limité, avec des professeurs jeunes et peu de formation. Mais la présence de Bouygues fait qu’il y a un grand nombre d’excellents francophones”, décrit à Novastan Romain Gouvernet, directeur de l’Institut français d’Achgabat, la capitale. L’entreprise de construction est en effet très présente dans le pays depuis 1993 et a construit un grand nombre de bâtiments officiels et de mosquées à Achgabat. Bouygues a même construit le Sénat turkmène.
Avec cette perspective économique, le français a piqué l’intérêt des parents turkmènes. Surtout, sur les 300 à 400 apprenants à l’Institut français, “45 % ont moins de 12 ans”, décrit Romain Gouvernet. Ce dernier, arrivé en octobre, a réfléchi à adapter la méthode employée par l’Alliance française de Nur-Sultan pour créer un manuel localement. L’objectif : “créer une filière pour des écoles bilingues, avec l’aide de la France”, explique Romain Gouvernet. Cette filière permettrait de proposer dès l’école primaire un enseignement entièrement en français. Dans le même temps, l’Institut français envisage de former durablement les professeurs dans les universités pour améliorer leur niveau, ce qui améliorera ensuite celui des apprenants.
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D’ores et déjà, le Turkménistan va accueillir à la mi-avril ses premières olympiades de français, un format de concours plutôt traditionnel dans la région mais encore jamais organisé dans le pays. A l’échelle régionale, d’autres olympiades sont également organisées à la fin du mois d’avril.
Un financement pour déclencher un renouveau
Derrière ces évènements, on trouve un soutien du ministère des Affaires étrangères, et plus spécifiquement le Fonds de soutien pour les projets innovants (FSPI). L’ensemble des interlocuteurs contactés par Novastan y a fait référence. Et pour cause : les nouvelles actions menées par les ambassades et les institutions de formation au français ont bénéficié de cette aide pour 2020 et 2021, ce qui leur a permis de financer les olympiades mais aussi et surtout de la formation continue pour les professeurs de français locaux, par visioconférence. Au Kazakhstan, 200 professeurs en bénéficient, tandis qu’au Tadjikistan les formations ont concerné également les guides touristiques.
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Contacté par Novastan, le ministère des Affaires étrangères précise que 553 500 euros ont été accordés au total aux ambassades de France des cinq pays. “Il existe un contexte particulièrement favorable à la relance de notre langue, une fenêtre d’opportunité à saisir, une attente et une demande au niveau régional à satisfaire”, affirme-t-on au ministère. “La mise en œuvre du FSPI a permis d’initier un élan pour nos ambassades qui ont su saisir les opportunités d’un contexte local favorable”, poursuit le quai d’Orsay, qui ne s’est pas engagé davantage sur les perspectives de cette aide.
“On a vu une différence très nette avec le FSPI : jusqu’ici, les acteurs faisaient leurs activités dans leur coin, et tout à coup de l’argent est venu pour permettre à ces projets d’exister”, abonde Vivien Fouquet. “Si ce projet n’est pas prolongé dans un an, nous nous attendons à un flop”, nuance cependant le directeur de l’Alliance française d’Almaty. Même si le FSPI ne vient pas directement financer ces projets, cet appoint semble cependant nécessaire à une continuité de l’enseignement, sur la durée.
L’Ouzbékistan, exception en Asie centrale
Au milieu de ce tableau relativement pessimiste, où le français est en recul ou se maintient péniblement, l’Ouzbékistan sort du lot. Le pays le plus peuplé de la région affiche plus de professeurs que l’ensemble des autres pays combinés. “L’Ouzbékistan est en premier rang en Asie centrale : avec 300 000 apprenants, 3 000 professeurs de français, 900 écoles, 8 universités ayant une chaire de français ou un département de langues étrangères dans lequel le français est en bonne place, une école française et une Alliance française à Tachkent, active également en région”, explique à Novastan Brice Roquefeuil, chargé d’affaires à l’ambassade de France en Ouzbékistan. Le nombre d’élèves correspond à environ 1 % de la population ouzbèke, explique l’ambassade.
“L’enseignement du français se développe de plus en plus”, décrit à Novastan Dilchod Ahmedov, le directeur de l’Alliance française de Tachkent, la capitale ouzbèke. “Ces derniers temps, des réformes ont eu lieu sur les langues étrangères, y compris le français. Depuis 2019, les directeurs d’école ont le choix entre l’anglais, le français et l’allemand : les parents décident, les directeurs s’adaptent”, explique le directeur.
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De fait, des quotas d’enseignants par langue, fixés en 2013, ont été supprimés en 2018, comme l’a relayé le média ouzbek Gazeta.uz. Par ailleurs, les diplômes et certifications officielles de français de type DELF, DALF ou TCF ont été reconnues par les autorités ouzbèkes, ce qui permet à ces étudiants de ne pas avoir à prouver leur niveau de langue lors de lors entrée à l’université. “Il existe plusieurs bourses du gouvernement français, ce qui motive les élèves à apprendre le français”, décrit Dilchod Ahmedov. Le directeur explique également que certains professeurs de français, qui s’étaient tournés vers l’apprentissage de l’anglais, commencent à revenir à leurs premiers amours.
Ces professeurs ont cependant un âge moyen relativement élevé. “Le renouvellement du personnel enseignant en français constitue en effet un des principaux défis pour la francophonie en Ouzbékistan”, note Brice Roquefeuil.
Nouvelle preuve de l’exception ouzbèke : le pays n’a “aucun problème” sur le plan des manuels de français, explique Dilchod Ahmedov. Le ministère de l’Education ouzbek finance un groupe de travail qui réalise une actualisation des manuels pour l’ensemble des niveaux, quand les manuels actuels ont environ cinq ans d’ancienneté. L’engagement du gouvernement ouzbek va même jusqu’à la création d’un centre culturel franco-ouzbek, prévu pour 2022, qui sera le premier de ce genre en Asie centrale.
Une nouvelle Alliance pourrait ouvrir au Tadjikistan
Pour autant, le français arrive à la troisième position des langues étrangères, derrière l’anglais et l’allemand. “Il nous est impossible de doubler l’anglais parce que de plus en plus d’universités étrangères ouvrent des campus en Ouzbékistan, avec un enseignement en anglais”, décrit Dilchod Ahmedov. “Pour attirer un élève, il faut qu’il soit motivé par quelque chose. Pour l’heure, il y a bien une école Vatel à Boukhara ou une filiale de l’académie internationale de Coupe de Paris à Tachkent, mais c’est tout”, ajoute le directeur de l’Alliance française de Tachkent, qui plaide pour l’ouverture de campus d’universités françaises dans le pays.
L’ambassade de France en Ouzbékistan insiste également sur la présence d’entreprises françaises dans le pays. “Des groupes comme Orano ou Assystem recrutent activement, et l’existence de débouchés professionnels, associée à une offre de bourses d’études en France, est un élément essentiel pour développer les vocations par exemple pour des jeunes ingénieurs apprenant le français”, décrit Brice Roquefeuil.
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Cette utilité du français est l’un des arguments que fait valoir l’ambassade de France au Kazakhstan auprès des autorités à chaque occasion. “Le français est une langue d’avenir, c’est un atout pour ceux qui veulent faire carrière à l’international. Il est donc dans l’intérêt du Kazakhstan de continuer d’enseigner la langue française”, affirme Didier Canesse, ambassadeur de France dans le pays.
Enfin, la situation a tendance à évoluer, même dans des pays où le français n’est que peu enseigné. Au Tadjikistan, une nouvelle Alliance française devrait ainsi ouvrir ses portes à Khoudjand, dans le nord du pays. “Le club Merci Khoudjand a demandé le soutien de l’ambassade pour se faire labelliser comme Alliance française”, explique auprès de Novastan Michel Tarran, l’ambassadeur de France dans le pays. “Après une visite sur place qui nous a convaincus du sérieux de cette initiative, nous la soutenons auprès de la fondation de l’Alliance française à Paris, qui pourrait accorder son label d’ici la fin de l’année”, ajoute le diplomate. De quoi espérer, peut-être, que le français puisse continuer d’être enseigné dans les années à venir.
Etienne Combier
Rédacteur en chef de Novastan
Relu par Guilhem Sarraute
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Aubree Stephane, 2021-04-19
Le français est une langue qui permet a de nombreuses personnes d’exercer dans le domaine du tourisme. Au sein de notre agence Ultimate Adventure, nous avons 25 jeunes de 20 à 35 ans qui travaillent chaque saison dans l’accompagnement de groupes de français en Kirghizie.
Nous les accompagnons dans l’apprentissage du français une partie de l’année par des cours au sein de notre structure et cela gratuitement.
Le tourisme devrait être davantage mis en avant auprès des jeunes étudiants pour motiver ces derniers à l’apprentissage du français. Le tourisme donne des perspectives d’emplois aux jeunes et dans la langue de Molière particulièrement ( 9000 français se sont rendus en Kirghizie en 2019).
Ils sont toujours les bienvenus dans l’agence, nous les aidons depuis plus de 15 ans a développé leurs compétences linguistiques.
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Bruno Baumard, 2021-05-10
Bruno Baumard
Bonjour,
J’ai eu l’heureuse surprise de découvrir le Kazakhstan grâce à cette géniale chanteuse : Daneliya Tuleshova. Depuis je rêve de me rendre dans ce grandiose pays !
Ancien professeur des Écoles, rééducateur en psychopédagogie et psychologue je suis prêt éventuellement à apporter mon aide en français, par Internet, à des jeunes du Kazakhstan.
Je ne sais pas comment mais nous pouvons y réfléchir.
Je ne maîtrise qu’un peu l’anglais mais je dispose d’un traducteur automatique à peu près dans toutes les langues.
Si vous pensez que je peux faire quelque chose vous pouvez me contacter :
baumard.bruno@gmail.com
Peut-être à bientôt.
Bien cordialement.
Bruno Baumard
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