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Termez : la ville ouzbèke au passé resplendissant mais sans futur

Chômage de masse, trésors touristiques inexploités et administration vivant au jour le jour… Bienvenue à Termez !

Termez Ouzbékistan Bazar Ville frontière Afghanistan
Le bazar de Termez, désespérément vide.

Chômage de masse, trésors touristiques inexploités et administration vivant au jour le jour… Bienvenue à Termez !

Novastan traduit et reprend ici un article publié originellement sur Centre1

A près de 500 kilomètres au sud de Tachkent, la ville située à la frontière ouzbeko-afghane a jadis été un terrain fertile au marché de contrebande. C’en était même une plaque tournante. Aujourd’hui, l’économie de la ville repose essentiellement sur une économie fondée sur la culture maraîchère et les taxis.

En bas des nouvelles constructions, l’on trouve des supérettes et des magasins de robes de mariée. Juste à côté, on peut apercevoir de petites boutiques, des gazons bien verts, des parterres de fleurs mais aussi des jeux pour les enfants. Pourtant, il n’y a personne… à l’exception de quelques passants. A cause de cette désertion, le centre, bien qu’entretenu, ne ressemble plus qu’à un décor de film fantastique, au sein duquel tous les habitants de la ville se seraient soudainement volatilisés.

Aucun signe de vie

Au demeurant, une partie de ces bâtiments a effectivement un rôle esthétique dans la mesure où la majorité des magasins et des bureaux sont vides. Les locaux montrent du doigt des loyers excessifs. Les immeubles ne donnent également pas de signes de vie : le linge n’est pas suspendu au balcon, les volets n’ont jamais été accrochés aux fenêtres et aucun enfant ne joue à proximité des résidences.

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