Le 16 décembre 2016, le plus grand pays d’Asie centrale fête ses 25 ans d’indépendance de l’Union soviétique. Novastan a saisi cette occasion pour poser quelques questions à Catherine Poujol, directrice de l’Institut français d’Études sur l’Asie centrale et spécialiste du pays.
2016 est pour les pays d'Asie centrale l’année des 25 ans. Après le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan, le Kazakhstan est le dernier à célébrer sa sortie de l’Union soviétique en 1991.
A la veille des célébrations, Novastan a interviewé Catherine Poujol, nouvelle directrice de l’Institut français d’études sur l’Asie centrale (IFEAC) et responsable de l'Institut Sorbonne-Kazakhstan à Almaty. Spécialiste du Kazakhstan, où elle a notamment développé le concept de ville post-nomade, Catherine Poujol décrit un pays qui connait de nombreux problèmes sociaux mais qui peut s’appuyer sur sa jeunesse.
Après 25 ans d’indépendance, peut-on considérer le Kazakhstan comme un jeune adulte responsable ?
Je dirais oui. Le Kazakhstan a parcouru ces deux décennies et demi avec un objectif annoncé très clairement de se faire voir, se faire connaître, se faire entendre. Malgré plusieurs crises globales, il semble être arrivé à ses fins.
Ce pays s’est construit sur des ressources naturelles a priori très variées et très importantes mais a misé sur le tout pétrole. Il en est très conscient. Néanmoins, pendant . . .
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