Dans la soirée du 4 avril 2022, le président Sadyr Japarov a annoncé la signature d’un accord préliminaire entre le cabinet ministériel et Centerra Gold Inc. Malgré de nombreux désaccords depuis 2017 et un risque écologique important, les problèmes liés à la gestion de la mine semblent être résolus.
Novastan reprend et traduit ici un article publié le 4 mai 2022 par le média kirghiz Kloop.
« La mine de Kumtor a été intégralement et irrévocablement restituée au Kirghizstan », a annoncé Sadyr Japarov. Les termes de l’accord entre les parties semblent ambigus, mais les autorités font valoir que l’accord est « optimal et bénéfique pour les intérêts nationaux du pays, compte tenu de la crise mondiale actuelle et de l’état du Kirghizstan ».
Le cabinet ministériel et Centerra s’attendent à ce que la cession soit conclue au plus tard 90 jours après la signature de l’accord. Il doit encore être approuvé par les actionnaires de l’entreprise canadienne. Ensuite, l’accord doit être signé par l’actuel chef de la Great Nomads Heritage Holding, Tengiz Boltourouk. Les autorités kirghizes n’ont aucun doute quant à la conclusion de l’opération.
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Si cela se produit, le Kirghizstan, pour la première fois depuis son indépendance, développerait entièrement Koumtor par ses propres moyens et le partenariat vieux de 30 ans avec les entreprises canadiennes sur le projet prendrait fin.Les journalistes de Kloop ont listé les inconvénients et les avantages que le Kirghizstan pourrait tirer de la signature de cet accord.
Risque écologique
La déclaration de Centerra du 4 avril 2022 indique que le Kirghizstan a assumé « l’entière responsabilité de la mine de Koumtor et de sa remise en état ».Les autorités actuelles, du président à l’ex-directeur général de Koumtor, Tengiz Boltourouk, ont accusé Centerra de détruire les glaciers voisins. De manière plus générale, l’entreprise canadienne a été accusée par les anciennes autorités du Kirghizstan indépendant de violer les réglementations environnementales.
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De plus, la question du stockage des déchets pose problème. Quelques 2 millions de tonnes de déchets toxiques, issus de l’exploitation minière, sont stockés près de la mine.
Le Kirghizstan face à la question écologique
L’ancienne député Erkingoul Imankozhoeva est impliquée dans la question de Koumtor depuis longtemps.
Elle a déclaré : « Selon les inspections menées par des experts, des mineurs et l’inspection écotechnique, la situation de la décharge est dangereuse. Il y a une faille sur le côté sud-est de la carrière. En effet, il existe une multitude de problèmes qui pourraient conduire à une catastrophe environnementale majeure. Malgré ces difficultés, les autorités insistent : “Produisons de l’or et le bénéfice sera de 500 millions de dollars” Bien sûr, je veux le croire. Mais je m’inquiète de ce qu’il adviendra de l’environnement. Les glaciers continuent d’être détruits même aujourd’hui. »
Les autorités, en revanche, disent qu’elles peuvent se charger de développer la mine dans l’intérêt de l’État.
« Maintenant, nous sommes responsables de tout cela […] Encore une fois, pour arrêter la fonte des glaciers, il est prévu de passer à une exploitation minière souterraine. Même les déchets peuvent être recyclés. Une fois que Koumtor sera devenue notre propriété, les autorités kirghizes et le peuple développeront la mine dans l’intérêt national », a déclaré le vice-premier ministre Edil Baisalov dans l’émission Expert Taldaït d’Azattyk.
Un fond dédié à la remise en état ?
Koumtor dispose de fonds, conservés sur un compte fiduciaire dans une banque de Londres. Mais le président a annoncé le 4 avril 2022 que l’argent, soit 53 millions de dollars (49 610 082 euros) passerait sous contrôle kirghiz.
Ces fonds seront placés « sous forme de dépôts dans les banques d’État du pays. De sorte qu’ils puissent donner une impulsion significative à notre économie », a déclaré Akylbek Japarov, chef du cabinet ministériel.
Erkingoul Imankozhoeva s’inquiète : « Ma crainte est de ne pas retrouver la trace de cet argent plus tard. Ces fonds ne doivent pas être touchés. L’or, c’est de l’or, mais personne ne sait ce qu’il adviendra de l’environnement. Ni Akylbek Japarov, ni Sadyr Japarov ne le savent. Personne ne peut garantir qu’il n’y aura pas de catastrophe environnementale. Par conséquent, il faut conserver ces 53 millions de dollars et les consacrer à l’élimination des problèmes, au cas où quelque chose se produirait. Akylbek Japarov aurait dû répondre à ces questions par écrit à la population. »
Les catastrophes liées à la mine
L’analyste Ruslan Akmatbek craint que le Kirghizstan ne puisse porter plainte contre quiconque en cas de catastrophe environnementale liée à la mine.Ruslan Akmatbek a déclaré : « Le sentiment actuel est que Centerra s’en est tiré assez facilement avec des réclamations. En mai 2021, le tribunal du district d’Oktyabrsky l’a condamné à payer plus de 2 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros). Ces questions n’ont pas été faciles à résoudre. Il est question d’enjeux environnementaux majeurs et de sérieux problèmes techniques de sécurité. »
Il aurait été dit que si aucune mesure n’était prise, le lac Petrov, qui se trouve à proximité de la décharge de déchets dangereux, pourrait emporter tous les déchets toxiques. « Une catastrophe environnementale serait alors inévitable. Dans ce cas, le Kirghizstan ne pourra faire aucune réclamation. Il n’y a pas plus de précisions à ce sujet », a rajouté l’analyste.
La mine Koumtor a-t-elle encore du potentiel ?
Le président a déclaré que la mine avait « un très grand potentiel et que Koumtor continuerait à bénéficier au peuple. »En 2019, le gouvernement de l’époque avait conclu un accord stratégique avec Centerra, prolongeant l’exploitation de la mine de Koumtor jusqu’en 2031.
« Le gisement de Koumtor est maintenant estimé de manière prudente à 3 milliards de dollars (2, 9 milliards d’euros). Les experts estiment que le bénéfice serait de 5 milliards de dollars (4 ,6 milliards d’ euros), au cours des 10 prochaines années. En produisant de 160 à 200 tonnes d’or. Il s’agit d’un avantage direct et d’un soutien important au budget. Il s’agit uniquement des réserves confirmées et garanties. Mais il existe beaucoup d’autres possibilités là-bas », a déclaré Sadyr Japarov le 4 avril 2022.
Il a également été rapporté que 105 tonnes d’or se trouvaient dans le bassin de résidus de Koumtor. Selon Akylbek Japarov, une technologie qui permettrait d’extraire 48 % des restes sera bientôt développée.
La remise en état de la mine
Cependant, en octobre 2020, Sadyr Japarov a affirmé, lors de sa candidature au poste de premier ministre, qu’il n’y avait pas d’or dans le gisement et qu’il était inutile de le nationaliser.
« La bonne chose à faire maintenant est de laisser Centerra terminer le travail, qu’elle procède à la remise en état. Il n’est pas question de nationaliser la mine pour le moment », a-t-il déclaré à l’époque.
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La mine de Koumtor a commencé à fonctionner en 1997. À l’époque, les réserves d’or étaient estimées à 716 tonnes. En près de 24 ans d’exploitation, Koumtor a produit environ 400 tonnes d’or, selon les statistiques de l’entreprise canadienne.Au total, les autorités actuelles espèrent tirer de Koumtor unbénéfice de 500 millions de dollars (477 millions d’euros)en 2022, en plus des taxes.
Renonciation aux réclamations et aux actions
Un autre volet important de l’accord implique que les deux parties renoncent à leurs réclamations et aux procédures judiciaires engagées l’une contre l’autre.
Sadyr Japarov a déclaré : « Je tiens à vous assurer que les termes de l’accord conclu sont les plus optimaux et les plus bénéfiques pour les intérêts du pays. Comme vous le savez, les procès et les arbitrages internationaux peuvent durer très longtemps. Pour tenter d’obtenir des conditions encore plus favorables, il faudrait au moins 5 ans, voire même 7 ou 8, et des dizaines de millions de fonds. Une décision positive en notre faveur n’était pas du tout garantie. Il y avait le risque de perdre encore plus d’argent et un temps précieux. »
Les détails de l’accord
Dans une interview accordée à l’agence de presse nationale kirghize Kabar le 25 avril, le président a réaffirmé que l’accord est « bénéfique à 99 % pour le peuple kirghiz ». Il a promis de divulguer les détails ultérieurement : « Je vais m’abstenir de répondre sur Koumtor pour l’instant, comprenez-moi bien. Parce que l’accord récemment signé entrera en vigueur dans trois mois. Après ça, j’informerai moi-même le public des détails et répondrai à toutes les questions. Il n’y a rien à cacher. »
« Je donnerai des détails plus tard. J’entends des propos de toutes sortes sur le sujet, laissons ces bavards continuer pour l’instant. Qu’ils aient honte de leurs paroles quand je révèlerai tous les secrets. Sauf s’ils ont la peau dure, bien sûr. Mais allez savoir… Ces personnes ne connaissent pas la honte », a-t-il déclaré.
Le pays a renoncé à sa participation
En outre, le Kirghizstan renonce à sa participation de 26,1 % au sein de Centerra. Le 4 avril 2022, l’entreprise avait une valeur combinée de plus de 777 millions de dollars (724 millions d’euros). Les autorités ont justifié cette décision par le fait que le Kirghizstan n’a reçu que des « montants symboliques de dividendes », alors que le pays détenait la plus grande part du capital.
Selon Akylbek Japarov, au cours des années d’exploitation de Centerra, le Kirghizstan n’a reçu que 74 millions de dollars (69 millions d’euros) de dividendes. Dans son discours du 4 avril 2022, le président a déclaré qu’en sept mois de gestion externe de la mine (depuis le 15 mai 2021), le pays a gagné 323 millions de dollars (302 millions d’euros). Ces fonds ont été reconnus par Centerra comme la propriété du Kirghizstan.
Selon l’accord établi, Centerra versera 11 millions de dollars (10,3 millions d’euros) de dividendes pour les trois derniers trimestres de l’année ainsi qu’une compensation unique de 50 millions de dollars (46,8 millions d’euros). L’entreprise canadienne a également renoncé à sa réclamation de 29 millions de dollars (27 millions d’euros) pour la livraison d’or effectuée en mai 2021. Cependant, certains citoyens avaient déjà fait opposition à la renonciation aux actions, faisant remarquer que Centerra est « une entreprise multinationale avec des actifs dans tous les coins du monde ».
De gros enjeux financiers
Début janvier, Koubanychbek Isabekov, l’ancien vice-président du Parlement et ancien député, s’est exprimé ainsi dans un entretien accordé à Azattyk : « Ces actions sont maintenant évaluées à environ 700 millions de dollars (655 millions d’euros). Maintenant, tout cela pourrait disparaître. Deuxièmement, il y a des mines achetées avec les bénéfices de Koumtor, des mines qui produisent de l’or en Mongolie, à Tyva, en Turquie et au Canada. Ces mines ont été achetées à un prix très élevé. En cédant les actions, cela conduit à la perte de ces mines. »
L’économiste Azamat Akeneyev a déclaré à Kloop que le Kirghizstan perdrait quelque chose sur le plan économique en cas d’accord. Mais il a qualifié cette issue d’idéale pour le pays dans la situation actuelle.
L’enjeu des accords
Selon lui, dès le début, l’introduction de la gestion externe à Koumtor a été une grosse erreur, car aux yeux des entreprises internationales et des ambassades étrangères, cela ressemblait à une « confiscation des biens des investisseurs ». Il a déclaré que si le Kirghizstan parvenait à un accord, les conséquences négatives de ce qui s’est passé seraient quelque peu atténuées.
Peu après l’annonce de l’accord entre le Kirghizstan et Centerra, l’ONU a déclaré qu’elle en avait pris acte.
Lors d’une réunion avec le chef du cabinet ministériel le 15 avril 2022, la directrice générale de la BERD pour l’Asie centrale, Zsoujanna Hargita, a félicité la partie kirghize d’être parvenue à un accord.
L’histoire de Koumtor
Koumtor est la plus grande mine d’or d’Asie centrale. Elle est située au Kirghizstan, dans la partie orientale du Tian Shan, à une altitude de plus de 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans une zone de permafrost. Le gisement a été découvert en 1978 à l’époque soviétique, mais l’exploitation n’a pas démarré en raison du risque de destruction de l’écosystème unique de la région.
Les autorités kirghizes et l’entreprise canadienne Cameco Corporation ont signé un contrat pour développer le gisement en 1992. Le développement n’a commencé qu’en 1997. Au départ, le Kirghizstan, par l’intermédiaire de l’entreprise publique Kyrgyzaltyn, détenait près de 66,67 % des parts du projet Koumtor, tandis que Cameco ne détenait que 33,33 %.
Le plus gros incident à Koumtor s’est produit en mai 1998, quand un camion transportant 1 740 kilogrammes de cyanure est tombé dans la rivière Barskoon. Environ deux mille personnes ont été blessées à ce moment-là et 17 000 résidents locaux ont demandé un traitement médical. En conséquence, la Cour suprême a ordonné à Koumtor de payer 400 000 soms (4 692 euros) à seulement 17 plaignants.
« Ce n’est qu’après que Koumtor a construit des installations de traitement. Grâce à eux, l’eau, après avoir été utilisée dans la production, est purifiée et ne rejoint qu’ensuite la rivière, tandis que les résidus toxiques restent stockés », a déclaré l’écologiste Kalia Moldogazieva.
Restructuration de l’entreprise
À la suite du scandale environnemental, Cameco a décidé de se réorganiser. En 2004, un accord a été signé pour restructurer le projet Koumtor. En conséquence, toutes les actions de Kyrgyzaltyn et de Cameco ont été rachetées par l’entreprise canadienne Centerra Gold Inc, qui est une filiale de Cameco.
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La participation du Kirghizstan est passée à 33 %, tandis que la part de Cameco est passée à 67 %. Dix ans plus tard, les autorités kirghizes qualifieront cet accord de désavantageux et affirmeront qu’en le signant, « la partie kirghize a considérablement limité ses droits de gérer Koumtor ».
L’introduction en bourse
La même année, en 2004, Centerra Gold Inc. a fait son entrée en bourse par un premier appel public à l’épargne de Toronto. La participation kirghize dans l’entreprise canadienne a ensuite diminué de nouveau.
Les autorités du pays ont vendu 17 % des actions pour 84 millions de dollars (78,8 millions d’euros). Askar Akaïev, le premier président déchu du pays à l’époque, a déclaré que l’argent avait été versé à un fonds social spécial pour résoudre les problèmes de la population.
En conséquence, la part de Kyrgyzaltyn a chuté à 15,66 % alors que celle de Cameco a augmenté à 52,68 %. Les 31,66 % restant étaient détenus par d’autres actionnaires. La commission d’État Koumtor de 2013 a écrit dans son rapport : « La commission d’État suggère que la conclusion de ces accords défavorables à la restructuration du projet Koumtor était due à l’intérêt personnel des personnes qui étaient alors en charge du Kirghizstan. »
L’accord de 2009
Après la révolution de 2005, les nouvelles autorités kirghizes ont travaillé pendant plusieurs années à renégocier l’accord.
En avril 2009, un nouvel accord a été signé entre le gouvernement kirghiz et Centerra Gold. Les autorités de l’époque ont déclaré qu’elles avaient réussi à faire passer la part du Kirghizstan de 16 % à 32,75 %. Cependant, la commission parlementaire de 2012 sur Koumtor a constaté que le gouvernement de l’époque avait augmenté la part du Kirghizstan en fournissant 16 330 hectares supplémentaires de terres pour le développement de l’or. Cela a également été confirmé en 2013 par la commission d’État. En 2012, la décision d’attribuer les terrains supplémentaires a été annulée.
L’accord de 2017
En 2016, parce que Centerra Gold avait acheté la société minière Thompson Creek pour 1,28 milliard de dollars (964 millions d’euros). La participation du Kirghizstan dans l’entreprise canadienne a de nouveau diminué pour atteindre 26,6 %.En 2017, le gouvernement de Sapar Isakov, alors Premier ministre, a signé un accord stratégique avec Centerra Gold, après de longues négociations et des poursuites judiciaires. L’accord de 2009 n’aurait pas expiré mais les parties ont renoncé à leurs prétentions. La République kirghize a ainsi accepté de retirer ses poursuites pour violations environnementales.
Dans le cadre de cet accord, l’entreprise a accepté d’augmenter ses paiements environnementaux annuels de 310 000 dollars (290 916 euros) à 3 millions de dollars (2 ,8 millions d’euros). Il faut ajouter 50 millions de dollars (46,9 millions d’euros) au fonds de protection de l’environnement et l’entreprise à fait don de 10 millions de dollars (9,3 millions d’euros) au centre d’oncologie.
Mais en raison de la démission de Sapar Isakov, l’accord n’est pas entré en vigueur et le gouvernement de Moukhammedkalyi Abylgaziev a entamé de nouvelles négociations parce que l’accord précédent n’était pas dans l’intérêt de l’État.
Les négociations de 2019
En 2019, Moukhammedkalyi Abylgaziev a signé un accord stratégique révisé avec l’entreprise canadienne. Il a également laissé en vigueur l’accord de 2009 et la partie kirghize a renoncé aux réclamations environnementales contre l’entreprise canadienne. En vertu de cet accord, Centerra Gold avait le droit d’exploiter les 16 000 hectares de terrain spécifiés dans l’accord de 2009.
L’entreprise canadienne a répondu en s’engageant à augmenter les paiements annuels à divers fonds, comme au Fonds de conservation à hauteur de 50 millions de dollars (47 millions d’euros) et au Fonds de soutien à l’oncologie à hauteur de 10 millions de dollars (9,3 millions d’ euros). À cela s’ajoute le Fond pour la remise en état, avec une somme de 6 millions de dollars (5 ,6 millions d’ euros) et la compensation pour la pollution, qui a été augmentée pour atteindre à 3,7 millions de dollars (3 ,4 millions d’euros).
Par ailleurs, un fonds de partenariat social pour le développement régional a été créé et devait recevoir 0,4 % du revenu brut des opérations de Koumtor. En 2019 et 2020, l’entreprise canadienne devait verser 10 millions de dollars (9,3 millions d’euros) supplémentaires. Les fonds devaient être utilisés non seulement pour le développement d’Issyk-Koul, mais aussi d’autres régions.
Moundouzbek Kalykov, journaliste pour Kloop
Traduit du russe par Lorraine Lavollay
Édité par Johanna Regnaud
Relu par Emma Jerome
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