Accusations, restrictions à la frontière, montée des tensions... En accusant il y a une semaine son homologue kazakh de s'ingérer dans l'élection présidentielle kirghize, Almazbek Atambaïev a fortement tendu les relations entre les deux pays voisins d'Asie centrale.
Novastan reprend et complète un article initialement paru sur Nezavissimaïa Gazeta.
En marge d’une cérémonie de remise de prix aux « représentants de l’intelligentsia » (sic) le 7 octobre dernier, le président du Kirghizstan, Almazbek Atambaïev, a promis que l'élection présidentielle du 15 octobre se tiendraient sans irrégularités et qu’il ne permettrait pas d’ingérence de la part de pays voisins.
Le pays voisin visé implicitement par Almazbek Atambaïev, c’est le Kazakhstan. Selon le Président kirghiz, le Kazakhstan « impose son candidat », sous-entendu l’ancien Premier ministre kirghiz, Omourbek Babanov. Le ministère des Affaires étrangères kazakh a réagi à cette « attaque » d’Atambaïev, jugée très inopportune au regard des relations pourtant amicales entre Astana et Bichkek. La remarque du Président kirghiz s'inscrit pourtant dans un contexte plus . . .
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