Avec un climat extrême tout au long de l’année et une politique des aménagements des espaces verts quasi inexistante, la capitale du Kirghizstan vit sur un équilibre précaire. Un spécialiste de l’environnement de Bichkek alerte des conséquences écologiques sur la capitale kirghize.
Novastan reprend et traduit ici un article publié originellement par Sputnik Kirghizstan.
La rue Erkindik à Bichkek, capitale d’un pays en développement encore peu respectueux de l’environnement, est probablement le pire lieu pour parler d’écologie. C’est pourtant celui-ci qu’a choisi Sputnik Kirghizstan pour s’entretenir avec Dmitriy Vetochkin, un spécialiste de l’environnement kirghiz. Selon lui, si personne n’agit sur l’écologie du Kirghizstan, le pays offrira d’ici deux décennies un désert à ses habitants.
Alors que l’information circule plus facilement et que vivre en ville est le moyen principal de résidence, jamais Bichkek n’a été aussi en danger, estime Sputnik. Une affirmation à prendre en considération alors que le Kirghizstan a été principalement nomade durant son histoire. Pour Dmitriy Vetochkin, le constat est clair : “Bichkek est devenue la ville des voitures, des pharmacies et des bureaux de change”.
L’un des employés de la préfecture de Bichkek m’a affirmé que “La ville s’élargit, la population augmente, alors le nombre de voitures augmente” Est-il possible de continuer d’élargir les autoroutes tout en diminuant le mal pour l’écologie?
Couper les arbres pour les autoroutes c'est la même chose que vendre un rein pour blanchir les dents. Aujourd’hui en Europe, on diminue le nombre de voitures. On bloque les rues et on fait des boulevards pour les piétons, à la place des parking on fait des squares.
Bien sûr, on peut élargir les autoroutes. Mais si elles sont plus larges, il y aura plus d’automobiles. Peut-être est-il temps de développer les transports en commun? Ou faire des pistes cyclables? Bichkek n’est pas très . . .
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