Durant l'Union soviétique, un groupe de sept peintres turkmènes a porté, presque à eux seuls, la peinture d'un des pays les plus fermés du monde. Leur art, qui a atteint leur apogée dans les années 1960, est aujourd'hui très peu connu. Portraits à partir du peu d'informations qui nous sont parvenues.
Cet article est basé sur une traduction d'un article de Margarita Agadjanian, paru sur Caspian News.
Récemment, sur l’immense étendue qu’est Internet, Caspian News a rencontré la mention des « sept prodiges» turkmènes et une multitude d’idées sont apparues, des bandes dessinés de super-héros aux foules dansantes. Mais la vérité s’avérait beaucoup plus captivante.
Les « Sept prodiges» désigne en fait un groupe d’artistes du Turkménistan exposé au début de 1971, dans ce qui était alors le Moscou soviétique.
Margarita Agadjanian, la journaliste auteure de l'article, a tout de suite voulu en savoir plus : la culture turkmène est associé, pour la majorité des observateurs, aux ornements bariolés des tapis et aux motifs ethniques des pays d’Asie Centrale. La peinture s’est présentée dans toute sa beauté et le nom associé des « Sept prodiges» la rendait presque épique.
Un genre très jeune
Les origines de la peinture turkmène sont à peine plus anciennes que la peinture contemporaine. En fait, le point de départ peut être placé dans les années 1920 avec Ilya Mazel, qui s’est accidentellement trouvé à Achgabat, la capitale turkmène, au cours de la Première Guerre mondiale. L’artiste, russe, et son camarade de régiment Alexandre Vladytchuk, peintre autodidacte, ont fondé « l’Ecole dynamique des Arts d’orient ».
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