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Tadjikistan : les autorités reculent après de nouvelles manifestations dans le Haut-Badakhchan

Le 17 juin dernier, après de nouvelles manifestations dans la région autonome du Haut-Badakhchan, au Tadjikistan, les forces de sécurité ont accepté de renoncer à emprisonner deux hommes accusés d’être les complices d’un trafiquant de drogue, lui-même arrêté le 22 mai dernier. Les deux suspects ont été condamnés à une simple amende, un compromis trouvé en partie grâce à la médiation de Yodgor Faizov, le respecté gouverneur de cette région pauvre et marginalisée.

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Le 16 juin, de nouvelles manifestations ont éclaté dans la ville de Rushan, dans la région autonome du Haut-Badakhchan, au Tadjikistan. Sous la pression, les forces de sécurité ont renoncé à emprisonner deux hommes qu'elles accusent de complicité dans une affaire de trafic de drogue.

Le 17 juin dernier, après de nouvelles manifestations dans la région autonome du Haut-Badakhchan, au Tadjikistan, les forces de sécurité ont accepté de renoncer à emprisonner deux hommes accusés d’être les complices d’un trafiquant de drogue, lui-même arrêté le 22 mai dernier. Les deux suspects ont été condamnés à une simple amende, un compromis trouvé en partie grâce à la médiation de Yodgor Faizov, le respecté gouverneur de cette région pauvre et marginalisée.

Dans la région autonome du Haut-Badakhchan (GBAO), les autorités tadjikes se sont finalement inclinées. Le 17 juin dernier, sous la pression populaire, le Comité d’État pour la sécurité nationale (GKNB) a en effet accepté de renoncer à emprisonner deux jeunes hommes originaires de la petite ville de Rouchan, située à proximité de la frontière afghane et sur l’axe stratégique qui relie la capitale Douchanbé, à l’ouest, et la capitale régionale Khorog, au sud-est. Ces deux hommes avaient été arrêtés le 22 mai dernier, avant d’être libérés par les manifestants le lendemain. Selon le média américain Eurasianet, les deux suspects devront néanmoins payer une amende d’un montant de 190 somonis, soit environ 16 euros.

La décision du GKNB fait suite à la reprise des manifestations dans la ville de Rouchan . . .

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