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Qui a conduit le secteur pétrolier et gazier du Tadjikistan dans une impasse ?

Alors que les réserves pétrolières et gazières du Tadjikistan sont prouvées depuis des décennies, l’extraction de pétrole dans la République a été divisée par 20 depuis la période soviétique, celle de gaz est tombée à zéro.

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Le Tadjikistan, malgré des réserves prouvées, n'extrait plus de gaz et bien moins de pétrole que sous l'URSS.

Alors que les réserves pétrolières et gazières du Tadjikistan sont prouvées depuis des décennies, l’extraction de pétrole dans la République a été divisée par 20 depuis la période soviétique, celle de gaz est tombée à zéro.

Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié par le média tadjik Asia-Plus.

L’ancien directeur général de « Tadjikneft » (1981-1988) Nabi Malikov a évoqué en décembre 2018 avec « Asia-Plus » la question des réserves du pays en hydrocarbures, a évalué l’activité des investisseurs et expliqué pourquoi il faut leur retirer leurs licences.  «Il faut sanctionner les investisseurs pour blanchiment d’argent », a-t-il affirmé.

Asia-Plus : Dans quel état se trouve l’industrie pétrolière et gazière du pays ?

Nabi Malikov : Pendant la période soviétique, dans les années 1970-80, on découvrait chaque année de nouveaux gisements ou de nouvelles ressources en gaz et en pétrole. En tout, on a découvert 26 gisements de pétrole et de gaz confondus. Des prospections géologiques étaient menées et des forages réalisés simultanément en 15 à 20 endroits. Les forages représentaient plus de 100 000 mètres par an. L’extraction de pétrole jusqu’à 400 000 tonnes par an ; l’exploitation du gaz jusqu’à 500 millions de mètres cube.

Après la dislocation de l’Union soviétique, « Tadjikneft » a d’abord été rattachée au gouvernement de la République, puis il a été transféré à Minenergo (le ministère de l’Energie, ndlr). A partir de ce moment, les jours noirs de l’industrie pétrolière et gazière ont commencé : elle a sombré dans l’abandon, perdu sa direction, des bases bien équipées . . .

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