La présence de combattants tadjiks en Syrie est attestée dès les premières années de la guerre civile syrienne. Si l’essentiel de ces contingents s’est tourné vers l’Etat islamique, une partie d’entre eux a rejoint les rangs du Front Al-Nosra, devenu Hayat Tahrir Al-Cham, venu à bout du régime de la famille Al-Assad. Ils sont aujourd’hui actifs au sein des forces de sécurité du nouveau régime syrien, et parfois à des postes relativement élevés.
L’effondrement brutal d’un régime autoritaire constitue un moment d’espérance et de danger. L’espoir que cette rupture incarne n’est d’ailleurs pas le moindre de ces dangers. A la chute de l’Union soviétique, le Tadjikistan fut ainsi marqué par la douloureuse expérience de la guerre civile entre 1992 et 1997, dont la violence le distingue quelque peu des autres pays d’Asie centrale.
Aujourd’hui, c’est la Syrie qui se trouve, quelques mois après la chute de Bachar Al-Assad, de nouveau confrontée à la persistante menace de guerre civile. En décembre dernier, Radio Azzatyq, la branche kazakhe du média américain Radio Free Europe, reprenant une source issue du renseignement tadjik, dénombrait quelques 400 combattants tadjiks engagés au sein des forces de sécurité du nouveau . . .
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Bonjean, 24 days ago
Merci de traiter ce sujet mal connu..
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