Douchanbé a fait des questions environnementales liées à l'eau la tête de pont de sa diplomatie à l'international. Pays montagneux durement impacté par la sécheresse et le réchauffement climatique, l'activisme du Tadjikistan s'explique aussi par des intérêts économiques auprès des bailleurs internationaux.
À la Conférence des Nations Unies sur l'Océan du 8 au 10 juin, une soixantaine de chefs d’État sont retrouvés à Nice, venus de l'Amérique latine à l'Asie, en passant par l'Afrique, selon le quotidien Nice Matin. Parmi les cinq présidents centrasiatiques, seul le chef d’État du Tadjikistan, Emomali Rahmon, a fait le déplacement pour ce sommet.
Sa visite en France fait suite à la "Conférence internationale de haut niveau sur la préservation des glaciers”, tout juste terminée à Douchanbé. Du 29 au 31 mai 2025, 2 200 personnes issues de 65 pays et de 70 organisations internationales, y compris des chefs d’État, vice-présidents, ministres, scientifiques, représentants des Nations Unies et de la société civile se sont réunies pour discuter de la fonte des glaciers dans le monde.
Les deux événements auxquels participe Emomali Rahmon, d'importance de haut niveau, reflètent l'activisme tadjik depuis des années sur toutes les questions liées à l'eau.
L'impact du réchauffement climatique sur le Tadjikistan
Et ce n'est pas un hasard si le pays tente de s'imposer sur ces sujets à l'agenda mondial . . .
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