Au Tadjikistan, le nombre d'exploitants agricoles à été multiplié par 22 depuis le début des années 1990, alors que la dégradation des sols par de mauvaises pratiques agricoles a fait diminuer la surface des terres arables.
Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié sur le site tadjik Asia Plus.
Au cours des vingt dernières années, le nombre de petites exploitations agricoles a été plus que multiplié par vingt, alors que la superficie consacrée à l'agriculture a été réduite d'1,5 million d'hectares. Selon les données officielles (Goskomzemli), plus de 180.000 petites exploitations agricoles existent actuellement dans la république, alors qu'il y a vingt ans, il n'y en avait que 8 000.
À la fin de 2017, les terres arables représentaient une superficie d’un peu plus de 650.000 hectares, dont 81,3 % appartient à des fermiers. Si, il y a vingt ans (1997), le nombre d'hectares de terres arables rapporté à celui de la population était de 0,12 ha, ce chiffre est tombé en 2007 à 0,09 et, au début de 2018, à 0,07. En 2027, compte tenu de l'augmentation de la population, il ne sera plus que de 0,5.
Plus les parcelles sont petites, moins l'exploitation est profitable ?
Comme le fait remarquer Azizbek Charipov, président de l'association nationale des petits exploitants, la fragmentation et le partage des fermes collectives qui ont eu lieu ces dernières années ont entraîné la création d'un grand nombre d'exploitations familiales et individuelles disposant de petites parcelles, de 0,3 à 0,8 ha par exploitant ou . . .
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