Annoncée au début du mois de février, de nouvelles restrictions vont désormais toucher l’Ouzbékistan et sa scène artistique. Les clips tournés par les artistes ouzbeks devront désormais être examinés avant diffusion et ne devront comporter ni tatouages, ni tenues légères.
Novastan reprend et traduit un article initialement paru sur Repost.uz.
Les artistes ouzbeks ne peuvent plus montrer de tatouages ou apparaître en tenues légères dans leurs clips. L’ensemble de la scène musicale ouzbèke n’a désormais plus le droit de faire figurer dans ses vidéos des tenues suggestives, des tatouages ou bien d’autres « motifs » sur leur corps. Cette information a été publiée sur le site Uzbekconcert après une décision du cabinet ministériel.
Respect de la mentalité et des traditions nationales
Les tatouages ne sont pas les seules victimes de cette interdiction : les artistes du pays ne peuvent désormais plus publier de clips contraires à la mentalité nationale et aux valeurs universelles. Figurent ainsi dans la décision ministérielle l’interdiction de promouvoir des activités terroristes, l’interdiction de consommer de narcotiques ou de l’alcool.
Il ne sera donc plus possible pour le grand public de voir des artistes ou acteurs de clips s’adonner à ses pratiques. De plus, si des symboles et monuments nationaux ou religieux figurent dans les vidéos et qu’ils sont bafoués ou tournés en dérision, le clip se verra également censuré.
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Repost.uz avait annoncé plus tôt que les clips devront, en outre, être approuvés par une commission spécialement appointée avant d’être diffusés. Si un musicien ne soumet pas son clip à la commission en temps voulu, il risquera de perdre sa licence.
Traduit du russe par Mathilde Uteza
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