Le 28 mai dernier, plusieurs membres supposés de l’organisation islamiste Hizb ut-Tahrir ont été arrêtés dans la province de Ferghana, en Ouzbékistan. Ce mouvement est interdit par les autorités ouzbèkes, qui mènent des campagnes de répression à l’encontre des groupes islamistes depuis plus de vingt ans. Toutefois, le gouvernement est accusé d’utiliser la menace de l’extrémisme islamiste pour cibler et arrêter les opposants au régime.
En Ouzbékistan, l’islam politique suscite toujours autant l’hostilité et la méfiance du gouvernement. Le 28 mai dernier, le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir arrêté plusieurs membres de l’organisation islamiste Hizb ut-Tahrir, dans la province de Ferghana. Ce groupe, interdit en Ouzbékistan, est qualifié de « terroriste » par les autorités. Les personnes arrêtées, dont le nombre exact n’a pas été révélé, sont d’anciens détenus, déjà condamnés pour leur appartenance au Hizb ut-Tahrir. Des poursuites ont été engagées à leur encontre, et la police enquête pour identifier leurs liens avec d’autres membres de l’organisation dans les provinces d’Andijan, de Namangan et de Sourkhan-Daria, ainsi que dans la capitale Tachkent.
Selon le ministère, les détenus n’ont pas délaiss . . .
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