À l'occasion de sa venue à Tachkent, Novastan s'est entretenu avec Harlem Désir, nouveau représentant pour la liberté des médias de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe. Il revient sur l'état de la liberté de la presse en Asie centrale.
C'est un poste nouveau pour Harlem Désir : l'ancien dirigeant du Parti socialiste (PS) français et secrétaire d'Etat (2014-2017) est depuis juillet représentant de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias. Dans ce cadre, le représentant français s'est rendu dans la capitale ouzbèke à l'occasion de la conférence centrasiatique sur les médias organisée par l'OSCE, les 18 et 19 octobre dernier.
Alors que l'Ouzbékistan suit depuis près d'un an une trajectoire allant vers plus d'ouverture, Novastan s'est entretenu avec Harlem Désir pour connaître sa vision de la situation.
Novastan : Vous avez été le dirigeant du PS français et secrétaire d’État au affaires européennes. L’Asie centrale est une région nouvelle pour vous, comment approchez-vous cette région ?
Harlem Désir : La région est nouvelle pour moi même si j’étais conscient de son importance au sein de l’OSCE. C’est ma première visite dans un pays de la région, je ne peux donc que parler de l’Ouzbékistan. C’est une époque de changement en Ouzbékistan, y compris pour les médias. Il a eu plusieurs signes d’ouverture dans ce domaine, comme la libération de pluieurs journalistes qui étaient en prison, même si malheureusement, d’autres ont été arrêt . . .
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