La journaliste ouzbèke Daria Penzova s’est livrée à une présentation de Bichkek, capitale du Kirghizstan, par comparaison avec la capitale de son propre pays, Tachkent. Un panorama riche en informations utiles pour le voyageur.
Novastan traduit ici un article initialement publié par le média ouzbek Hook.report.
On dit souvent que les pays d'Asie centrale se ressemblent beaucoup. Soi-disant, ils ont les mêmes problèmes, des mentalités similaires, des traditions et un passé communs. Mais est-ce vrai ?
Inutile de vous "gonfler" d'analyses du quotidien dans les trois principaux pays de l'Asie centrale. Il existe pour cela les sociologues, politologues et autres experts. Ce qui est proposé ici, c’est une comparaison entre les villes les plus importantes des républiques centrasiatiques, pour en tirer les points communs et les différences.
Fait-il bon vivre là où nous ne sommes pas ? Daria Penzova, journaliste pour Hook.report, compare Bichkek, la capitale du Kirghizstan, avec Tachkent, son homologue en Ouzbékistan.
Quelques informations de base
En arrivant à Bichkek, on a l'impression d'avoir emprunté une machine à remonter le temps qui ramène ses voyageurs quelques décennies plus tôt, en Union soviétique, et les plonge dans son atmosphère.
Il y a tout de même quelque chose qui indique que vous ne vous trouvez pas dans l'URSS des années 1960 : partout se sont installés des bureaux de change avec des bandes de néons qui font défiler les taux. D'ailleurs, il est possible de changer des devises à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Certains bureaux de change affichent le cours du som, la monnaie kirghize, mais compte tenu de sa stabilité, il n'est pas important de le suivre. Désormais, il n'est même plus nécessaire de changer son argent. À Bichkek, il est possible de payer par carte VISA et Master Card dans presque tous les commerces, ainsi que de retirer le montant nécessaire dans n'importe quel distributeur automatique.
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Bichkek ne peut pas se targuer d’une grande diversité architecturale, au point qu'il est tout à fait possible de confondre ses rues et bâtisses avec le quartier de Chilanzar à Tachkent.
Je suis arrivée à Bichkek en . . .
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