Le 1er mai, un incident entre des pasteurs ouzbeks et des gardes-frontières kirghiz a éclaté à propos de l’occupation de pâturages en territoire kirghiz. Ces incidents, récurrents du fait de la complexité du tracé des frontières, se poursuivent malgré des accords de délimitation signés en 2017 et 2018. Les accrochages frontaliers se multiplient également entre le Kirghizstan et le Tadjikistan.
Regain de tension à la frontière entre le Kirghizstan et l’Ouzbékistan. Le 1er mai dernier, un incident impliquant des pasteurs ouzbeks et des gardes-frontières kirghiz s’est produit dans la province de Batken, dans le sud du Kirghizstan, comme l’a révélé le 5 mai dernier Radio Azattyk, branche kirghize du média américain Radio Free Europe. Une soixantaine de résidents du district de Sokh, enclave ouzbèke dans le sud du Kirghizstan, ont tenté d’occuper des pâturages de l’autre côté de la frontière. Bien que les gardes-frontières kirghiz leur aient demandé d’évacuer le terrain, les villageois ouzbeks ont d'abord refusé de partir. Ils ont ensuite lancé des pierres sur les gardes-frontières, qui ont répliqué en tirant plusieurs fois en l’air, avant de finalement battre en retraite.
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Le vice-Premier ministre du Kirghizstan et ancien gouverneur de la région de Batken, Akram Madoumarov, a affirmé que l’incident était désormais clos, selon des propos rapportés par l’agence de presse kirghize AKIpress le 6 mai. Après le retrait des ressortissants ouzbeks, des négociations ont eu lieu entre . . .
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