Le Kazakhstan dispose d’un sol riche en matières premières, parmi lesquelles l’uranium occupe une place importante. Alors que les objectifs de souveraineté comme de développement durable amènent davantage de pays, en Europe comme ailleurs, à considérer l’investissement dans le secteur nucléaire, des opportunités pour le pays d’Asie centrale se laissent entrevoir. L’occasion pour Novastan de revenir sur l’état de ce secteur et ses possibilités de croissance à la lumière de facteurs conjoncturels et structurels.
La guerre que la Russie mène en Ukraine a été condamnée par les pays occidentaux qui s’attachent depuis lors à réduire leur dépendance énergétique avec Moscou. Si le nucléaire civil ne fait pour l’instant pas partie des paquets de sanctions occidentales, des États et entreprises ont pris des initiatives pour se détacher du groupe russe Rosatom. L’entreprise de production d’électricité suédoise Vattenfall a annoncé dans un communiqué le 1er mars dernier ne plus accepter les livraisons de carburant nucléaire russe pour ses centrales, tandis que l’État finlandais a déclaré mettre fin au projet conjoint de construction d’une centrale sur le site de Fennovoima, relaie le média finlandais yle.
Dans le même temps, l’énergie nucléaire est perçue par certains pays européens comme un secteur d’avenir, permettant une transition vers des énergies renouvelables . . .
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