Un mystérieux consortium européen dans lequel participe la Chine semble vouloir défier les Russes et les Iraniens pour construire un tuyau de 300 kilomètres sous la mer Caspienne, avec à la clé du gaz turkmène pour le lucratif marché européen. Le projet, qui pourrait réaliser un vieux rêve turkmène de vendre son gaz à l’Europe, intervient alors qu’ouvre à Achgabat une ambassade permanente de l’Union européenne. Le tout avec la bénédiction de Washington, qui voit d’un bon œil tout ce qui peut affaiblir Téhéran et Moscou. Pour autant, rien n’est sûr quant à une réalisation effective du projet. Novastan vous en décrypte les enjeux.
Le Turkménistan tente depuis les années 1990 de vendre son gaz à l’Europe en construisant le pipeline transcaspien. Bloqué depuis près de trente ans déjà, ce projet semble revivre depuis la signature de l’accord sur le statut de la mer Caspienne en août 2018. Les jeux d’influences et de négociations s’activent en coulisses pour tenter de trouver une solution à ce problème irrésolu de la politique gazière turkmène et européenne.
Décryptage des jeux géopolitiques autour d’un pipeline qui pourrait bien rester fantôme, à moins que les Turkmènes réussissent à trouver la bonne disposition des forces et profiter d’un alignement favorable des planètes pour le faire sortir de terre, ou plutôt de mer.
Un consortium européen...
Depuis quelques mois, un « consortium européen », incluant néanmoins une entreprise chinoise, s’active pour construire les quelques 300 kilomètres du pipeline transcaspien qui relierait le Turkménistan à l’Azerbaïdjan. Comme le rapporte le site turkmène
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