Le projet énergétique CASA-1000, qui vise à relier l’Asie centrale et l’Asie du Sud par un vaste réseau d’interconnexion électrique, est un rare exemple de coopération régionale impliquant le Kirghizstan et le Tadjikistan. Il doit son avancement à une gouvernance internationale structurée.

Le 16 mai 2025, une réunion intergouvernementale à Douchanbé a marqué une nouvelle étape dans la mise en œuvre de CASA-1000 (Central Asia – South Asia Electricity Transmission and Trade Project), réseau énergétique entre l’Asie centrale et l’Asie du Sud. Rassemblant les ministres des quatre pays participants au projet, à savoir le Tadjikistan, le Kirghizstan, l'Afghanistan et le Pakistan, plusieurs documents clés ont été signés à cette occasion, signalant l’approche du lancement commercial du projet, prévu pour 2027.

Initié en 2011, CASA-1000 a pour but de permettre à Bichkek et Douchanbé d'exporter leurs surplus d'électricité à leurs voisins d'Asie du sud. Le projet estimé à plus d'un milliard de dollars (soit plus de 875 millions d'euros) a traversé plus d’une décennie de défis politiques et techniques, tandis que son avancement repose avant tout sur un soutien international constant et une coordination renforcée entre acteurs multilatéraux. Dans un contexte où le Kirghizstan et le Tadjikistan participent rarement à des initiatives de cette envergure, le projet constitue une étape importante dans leur intégration régionale.

CASA-1000 : ambitions et réalités

www.casa-1000.org

Le

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