Mémoire de la révolution kirghize de 2010, coût d'Internet ou problèmes migratoires... Même si les relations sont globalement bonnes entre Kazakhstan et Kirghizstan, des points de frictions existent. Tour d'horizon des points chauds entre les deux pays "frères".
Cet article est basé sur une traduction d'un article paru originellement sur The Open Asia.
Depuis leur indépendance en 1991, Kazakhstan et Kirghizstan ont globalement eu de bonnes relations de voisinages. Malgré les deux révolutions successives au Kirghizstan (2005 puis 2010), les relations diplomatiques n'ont jamais cessées entre les deux voisins. Cependant, des points de frictions importants existent entre les deux Etats.
Le 21 février, ils sont réapparus sur le devant de la scène. Ce jour-là, le chargé d’affaire temporaire kirghiz, Kaïnarbek Toktomouchov, a été convoqué au ministère des Affaires Etrangères du Kazakhstan pour un entretien. L'objet du mécontentement kazakh ? Une déclaration du président kirghiz, Almazbek Atambaïev, lors d'une interview à la chaîne Euronews.
Ce dernier est revenu sur la seconde révolution kirghize en avril 2010. Le président kirghiz a critiqué la réponse kazakhe à ces évènements. En réaction, Astana a écrit un communiqué pour rappeler sa posture et notamment ses relations avec son "peuple frère" kirghiz.
Ce communiqué, malgré son caractère officiel, était assez long et émouvant et fait suite aux mots plutôt durs d’Almazbek Atambaïev. Celui-ci a tenu à rappeler quelles étaient les raisons des malentendus entre les deux pays. Revue de détails de problèmes plus ou moins profonds entre les deux Etats.
Le blocus lors de la révolution kirghize de 2010
Le 17 février dernier, Almazbek Atambaïev a répondu à une question sur l'Union économique eurasiatique (UEE). La question était de savoir si cela était avantageux ou non pour le Kirghizstan de faire partie de l’UEE.
Lire aussi sur Novastan : Tout retracer : le chemin du Kirghizstan vers l’Union eurasiatique
Le journaliste a laissé entendre que cette union avait plutôt été créée dans l’intérêt de la Russie. A cela Almazbek Atambaïev a rétorqué : « Le pays a quand même besoin de . . .
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