En s’appuyant sur des archives et des écrits publiés par des pédologues et historiens, la chercheuse Anna Pronina parle des matériaux traditionnels et des technologies de construction en argile et en briques employés en Ouzbékistan. Elle s’interroge sur la manière dont ces pratiques ont fini par être considérées comme « traditionnelles » et leur place dans l’architecture contemporaine.
Lorsqu’il pleut sur une mahalla ouzbèke, des ruisseaux de couleur argileuse peuvent être aperçus le long des murs blanchis et des clôtures. S’il pleut longtemps, l’eau pénètre partout, coule le long de la route et repeint le paysage d’une couleur uniforme. L’architecture traditionnelle ouzbèke s’inspire de la terre sur laquelle elle se dresse, qui sert à la fois de matériau et de support.
L’architecture y semble être la continuité de la terre et faire naturellement partie du paysage. Malléable comme l’argile, elle est vulnérable aux influences extérieures de l’humidité, du froid et des tremblements de terre. Elle est à la fois fragile, puisque facilement destructible, et très durable. En effet, elle a survécu durant des siècles, voire des millénaires.
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La tradition architecturale, folklorique ou vernaculaire ?
Cette courte analyse se concentre sur les matériaux et technologies traditionnels dans l’architecture ouzbèke, sur leur évolution et la manière de les étudier. L’historiographie soviétique employait à cet effet le terme « folklorique », qui mettait en évidence les notions de classe et de nation. Celle de l’Europe occidentale use plus couramment du mot « vernaculaire » qui sous-entend qu’il s’agit d’une architecture collective, d’« une architecture sans architecte ».
Si ce texte prend pour cadre géographique l’Ouzbékistan, soit tout ce qui a été construit par quiconque sur son territoire actuel, l’argile et son utilisation ne prennent pas en compte la délimitation des frontières des États-nations : des méthodes de construction et des monuments similaires peuvent aujourd’hui être trouvés sur les territoires turkmène, tadjik et kirghiz.
Le qualificatif « traditionnel » doit être explicité. L’historiographie emploie souvent une définition essentialiste ou constructiviste de la tradition. Pour les uns, elle est considérée comme quelque chose de donné, de prédéterminé, d’établi. D’autres, s’appuyant sur son invention, l’envisagent comme quelque chose de construit au travers d’un discours. Il s’agit, la plupart du temps, de descriptions scientifiques, archéologiques ou d’interprétations politiques. Ces deux définitions sont vulnérables à la critique postcoloniale. La première résume la tradition à un « code culturel » et la seconde semble éliminer l’action de ceux et celles qui portent cette tradition, mettant l’accent sur son interprétation. Il est bien évident que ces deux positions simplifient la réalité.
S’écarter de ces lectures et aborder concrètement les pratiques de construction et leur réalisation matérielle permet d’étudier leur perpétuation et leur renforcement par la répétition. Approcher l’architecture comme un ensemble de connaissances et de compétences permet de saisir comment celles-ci ont été transmises au cours de l’histoire tout en tenant compte des différentes pratiques en fonction des régions, chacune de celles de l’Ouzbekistan ayant les siennes.
Un paysage particulier
L’architecture est un art qui, plus que tout autre, dépend des matériaux et des technologies accessibles. Ces derniers déterminent les possibilités de constructions qui, à leur tour, forment les caractéristiques d’une architecture particulière. Il n’est ainsi pas étonnant que la composante principale de l’architecture ouzbèke soit l’argile au point que l’ingénieur et historien Léonid Voronine ait pu écrire que « l’architecture ouzbèke et d’Asie centrale est faite d’argile et de tous ses dérivés ».
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Jusqu’à la seconde moitié du XIXème siècle, le fer, le verre et les produits manufacturés étaient rarement employés dans l’architecture centrasiatique. Les grilles en fer, les serrures, les clous et les traverses n’étaient pas répandus et particulièrement rares dans les maisons. La rareté du bois ainsi que la distance entre les oasis habitées et les riches ressources en pierres des régions montagneuses ont ainsi conduit les bâtisseurs ouzbeks à s’intéresser aux ressources du sol.
À la fin du XIXème siècle, la conquête de l’Ouzbékistan par l’empire russe ouvre la voie à l’étude et à la cartographie des sols de la région, missions répondant aux objectifs impériaux dans les domaines de l’irrigation et de l’agriculture. Les pédologues (scientifiques spécialistes des sols) et géologues russes se sont particulièrement intéressés aux sols de lœss qui sont très répandus en Ouzbékistan. Ce limon calcaire d’une couleur jaune grisâtre s’effrite facilement entre les doigts pour laisser une fine couche de poussière contenant des particules de quartz. Il se trouve dans les vallées fluviales et les régions vallonnées.
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Il est utilisé à la fois pour les constructions et les activités agricoles et c’est sur ce sol que reposent les fondations de tous les bâtiments. C’est aussi la matière première des briques de terre crue et cuite ainsi que d’autres dérivés de l’argile qui sont employés dans les constructions ouzbèkes. Les propriétés particulières du lœss ont été remarquées par de nombreux scientifiques. Du fait de sa composition particulière, ce dernier se maintient en effet parfaitement à la verticale, sans besoin de supports externes. Ce phénomène s’observe à la fois pour des ravins aux parois abruptes semblant constituées de pierres monolithiques et dans le cas de puits creusés à plusieurs dizaines de mètres de profondeur sans être consolidés.
Les techniques de construction
Les connaissances des constructions et des matériaux antiques proviennent des nombreuses fouilles archéologiques de la région qui permettent de dater les constructions et de comprendre l’utilisation de leurs matériaux. Le savoir sur l’état contemporain des technologies traditionnelles provient avant tout des expéditions ethnographiques menées par des scientifiques qui avaient la possibilité d’observer les techniques des maîtres-artisans.
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Considérant la diversité des écoles locales et leurs évolutions dans le temps, l’étude extensive des matériaux et des techniques de construction en Ouzbékistan est une tâche infinie. Une brève typologie des matériaux et des monuments les employant est néanmoins possible.
La pakhsa
Véritable « béton antique d’Asie centrale » selon Léonid Voronine, la pakhsa est une forme de terre battue utilisée pour la construction. Cette forme de pisé représente l’utilisation la plus répandue de l’argile et permet d’ériger des bâtiments sans coffrage. Le processus de transformation de la terre en matériau de construction suppose plusieurs étapes préparatoires.
Tout d’abord, les artisans choisissaient avec soin la terre en la frottant entre leurs doigts et même en la goûtant. L’argile était ensuite pétrie puis humidifiée pour obtenir une masse homogène et éliminer les sels qui l’empêchent de se lier. C’est à partir de cette matière qu’étaient préparées d’autres solutions plus ou moins visqueuses destinées à plusieurs usages : le pakhsa mais aussi des briques de terre crue ou cuite, du plâtre, des mortiers pour les toits ou les plafonds, etc.
La différence entre ces usages réside dans les ingrédients ajoutés à ce mélange. Ainsi, pour de l’enduit, de l’adobe était ajouté, c’est à dire de la paille hachée puis mélangée à de l’argile liquide remuée avec les pieds. Le mot adobe a ensuite été utilisée pour désigner le mortier où l’argile et la paille sont combinées, ainsi que les briques fabriquées à partir de celui-ci.
Ce mélange pouvait être laissé au repos pendant quelques jours afin de lui apporter une meilleure viscosité et une bonne adhérence. De l’orge, du sable, des cailloux et même de la laine pouvaient être ajoutés à la préparation d’argile en fonction de son utilisation. La fabrication de la pakhsa nécessitait une argile particulièrement grasse et visqueuse.
Des méthodes diverses
La pakhsa est employée depuis l’Antiquité : des maisons du IVème et Vème siècles construites en pakhsa ont ainsi été exhumées sur le site archéologique d’Affrasiab, près de Samarcande. Des vestiges de forteresse en pakhsa datant d’avant le Xème siècle ont aussi été découverts dans le complexe archéologique de Mizdakhan. La pakhsa est toujours utilisée pour construire des maisons, des murs et des clôtures. Cette technique a été observée encore récemment dans le Khorezm.
Plusieurs méthodes existent pour ériger des murs en pakhsa. La première, « la maçonnerie en bande », implique de déposer l’argile à l’horizontale afin de constituer des murs s’élevant de 80 à 90 centimètres. Ceux-ci étaient souvent divisés en plusieurs parties par des entailles qui leur conféraient un aspect plus monolithique et permettaient d’éviter les fissures après le séchage de l’argile. Elles étaient parfois aussi recouvertes de rainures afin d’éviter les fissures tout en leur conférant un effet décoratif. Cette technique a notamment été employée dans les ruines d’Aktepa près de Tachkent.
Alternativement, l’argile était déposée sous la forme de blocs formant le mur. Certains d’entre eux étaient placés en travers du mur afin de le solidifier. Ils étaient alternativement fabriqués sur le chantier ou à l’avance. Cette méthode, qui confère aux bâtiments un aspect plus monolithique, a notamment été employée pour les édifices du site archéologique de Penjikent au Tadjikistan. Plusieurs méthodes de maçonnerie étaient souvent utilisées de manière concurrente, combinant la pakhsa et des briques.
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La pakhsa se caractérisait par sa remarquable solidité et par la rapidité de sa production par rapport à la brique. Pour ces raisons, elle a pu être contre-intuitivement préférée à la brique pour la construction de forteresses. C’est ainsi cette technique qui a permis l’érection des murs d’enceinte de six kilomètres de Khiva en six semaines en 1842, au prix de la mobilisation d’un quart du pays. Les forteresses de Termez et de l’ancienne Merv au Turkménistan ont aussi été construites en pakhsa. Bien que la brique ait été dominante dans l’habitat, la pakhsa était plus utilisée pour les fortifications.
La brique de terre crue
La brique de terre crue est le plus ancien matériau de construction dérivé de l’argile retrouvé en Ouzbékistan et était fabriquée en ajoutant du sable ou de l’adobe à la matière première afin d’éviter les fissures avant de la faire sécher au soleil. Selon qu’elle était moulée à la main ou à l’aide d’outils, elle était respectivement désignée sous les noms de goualiak ou de gycht. Elle était souvent apposée d’une marque, le tamga, qui permettait de distinguer sa composition et sa méthode d’élaboration.
Les briques de terre crue sont caractéristiques des plus anciens villages ouzbeks. C’est notamment le cas de ceux de la période pré-islamique se trouvant sur le site de Varakhcha près de Boukhara où des plafonds de maisons ont été faits avec des briques de terre crue. Ce type de briques se trouve aussi dans la forteresse de Kyrk-Kyz et certains bâtiments de Termez.
Au fil du temps, les dimensions des briques de terre crue se sont rétrécies et celles-ci sont devenues plus carrées afin d’être plus stables, solides et faciles à utiliser en maçonnerie. Ainsi, les briques employées à Ayaz-Kala aux Ier et IIIème siècles de notre ère mesuraient 38x38x23 centimètres, tandis que celles de Kyrk-Kyz et de Termez, aux VIIIème et XIIèmes siècles, mesuraient 30x30x5,5 centimètres.
Les briques de terre crue ont permis de créer toutes sortes de structures : arcs, voûtes, coupoles et toute une série de monuments remarquables. Ce n’est qu’entre les VIIIème et XIIème siècles que ces dernières et la pakhsa commencent à laisser leur place aux briques de terre cuite.
La brique de terre cuite
La transition de l’utilisation de briques de terre séchées au soleil vers celle de briques cuites au four, dont l’avantage majeur est une plus grande solidité, s’est déroulée progressivement. Ces dernières sont apparues dès les premiers siècles de notre ère mais ont longtemps été combinées avec d’autres techniques de maçonnerie. Initialement, la brique de terre cuite servait de matériel de revêtement, comme à Varakhcha, dans les villages près de Termez ou dans le Khorezm.
Parmi les premiers monuments remarquables construits en briques de terre cuite, le Mausolée des Samanides de Boukhara emploie des briques mesurant 24x24x3 centimètres pour les murs et de 60x60x6 centimètres pour le sol et le socle. Les minarets de Kalyan à Boukhara, datant du XIIème siècle, sont aussi en briques de terre cuite, déjà taillées et polies, mesurant 26x26x5 centimètres.
À partir du XIIème siècle, la taille des briques se standardise autour de 25x25x4,5 centimètres et elles deviennent le principal matériau de l’architecture monumentale. Les fouilles archéologiques révèlent pour cette période des briqueteries à Termez ou à Kassan notamment, dans lesquelles étaient produites des tuiles, des briques murales mais aussi des moulages décoratifs en forme de losanges, d’anneaux ou d’autres figures ornementales.
L’architecture ouzbèke traditionnelle allie bien souvent la brique et des mortiers d’argile simples ou mélangés à d’autres substances organiques, comme de la mélasse ou du lait caillé. Les mortiers de ciment naturel et le kyr (cendre de roseau mélangée à de la chaux) étaient particulièrement utilisés pour le crépissage de contenants d’eau et la construction des bains.
Charpentes et ossatures
C’est au milieu du XIXème siècle que s’éteint définitivement l’usage des briques cuites ouzbèkes classiques. Comme en témoignent les rapports ethnographiques de l’époque, celles-ci sont abandonnées au profit de la brique moulée russe, ou « brique Nikolaïev », introduite durant la colonisation de la région et au format différent. A la fin du XIXème siècle, plusieurs usines en produisaient déjà à Tachkent.
Malgré la prépondérance de l’argile, nombres d’édifices de l’architecture traditionnelle ouzbèke reposent sur des charpentes en bois remplies de briques de terre crue. Connus comme bâtiments à ossatures ou « syntch », ces derniers existent depuis le VIIème siècle, bien qu’ils aient été à l’époque peu courants.
Cette technique, qui servait souvent à la construction de maisons, est encore employée dans les villages ouzbeks. De types et d’épaisseurs différents, les charpentes variaient largement selon la complexité du plan des habitations et l’aisance matérielle de leurs habitants.
L’entrée dans la modernité des techniques de construction ouzbèkes
Depuis la moitié du XIXème siècle, la colonisation russe du Turkestan a profondément modifié le paysage de la région et y a influencé la pratique architecturale. Les architectes russes et plus largement la classe dirigeante y ont ainsi introduit de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies au fil du temps : de nouveaux types de briques, le béton, la construction préfabriquée, différents matériaux expérimentaux, ce qui n’a pas empêché les deux pratiques architecturales de s’entre-influencer à des niveaux et dans des espaces différents.
Différents instituts, s’étant fixés des objectifs éducatifs et scientifiques, collectaient et conservaient les connaissances architecturales traditionnelles par tous les moyens possibles. Une vie architecturale animée, à laquelle participaient différents acteurs de générations, d’origines et de traditions d’étude différentes a aussi été l’un des vecteurs de ces influences.
Au temps des constructions soviétiques et à l’époque de l’appropriation du patrimoine, la référence, parfois nominale, à la tradition puis aux technologies et aux matériaux traditionnels devenait, en certaines occasions, un moyen nécessaire à la validation d’un projet qui répondait aussi à des exigences de rapidité, d’accessibilité des matériaux mais aussi esthétiques.
Des techniques encore utilisées aujourd’hui
L’influence traditionnelle a aussi conservé un poids important dans le domaine de la restauration, pour laquelle la question des matériaux « authentiques » était plus cruciale et nécessitait de recourir aux connaissances des maîtres-artisans.
Des ateliers, comme celui de céramique de Samkomstarisa, situé dans la madrasa Tilla-Kari à Samarcande, spécialisé dans la restauration de panneaux et de monuments en céramique, ont ainsi été créés au cours du XXème siècle. Dans le but de préserver les connaissances traditionnelles et de contribuer à la formation d’artisans spécialisés, y étaient étudiées les glaçures et les briques anciennes et fabriquées des briques destinées aux travaux de restauration.
Toutefois, malgré la colonisation russe dans la région, il serait faux de prétendre que l’architecture traditionnelle ouzbèke s’est entièrement perdue : des maisons, des granges et des bains publics sont jusqu’aujourd’hui construits selon ses préceptes. Les manières d’utiliser cette architecture dans l’espace public ont néanmoins changé. Si certaines technologies, certains matériaux, certaines écoles et formes architecturales ont disparu, le pakhsa et d’autres dérivés d’argile sont encore régulièrement utilisés, parfois pour émuler des constructions européennes.
Rompre la dichotomie
La coexistence depuis plus d’un siècle de pratiques architecturales différentes et leur symbiose dans l’Ouzbékistan contemporain conduisent à remettre en question la dichotomie entre le pré-moderne et le moderne. L’un des fondements du modernisme est la revendication d’une rupture avec le passé dont il s’est néanmoins souvent inspiré. Si cette rupture a eu lieu, elle semble cependant s’être déroulée dans un espace très limité.
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La coexistence ici et maintenant de pratiques renvoyées aux mondes de « l’architecture professionnelle » et du « vernaculaire » tend à montrer que ce que nous appelons une profession est le produit de circonstances historiques, un ensemble de fonctions et de pratiques et donc historiquement et géographiquement situé. En ce sens, il faudrait la décoloniser et constater que l’architecture « traditionnelle » n’en est pas pour autant moins « professionnelle », mais qu’elle a été élaborée par des spécialistes aux profils et à l’éducation différents.
Se défaire de cette dichotomie entre le moderne ou professionnel et le vernaculaire implique de reconsidérer de manière critique ce dernier et de le libérer de sa fonction représentative exotique au service de l’État-nation. En ce qu’elle est transnationale, la technologie peut dès lors représenter un terreau fertile pour de nouvelles recherches, qui à partir d’archives et des connaissances pratiques accumulées par les porteurs de ces technologies pourraient conduire à de nouvelles formes architecturales.
Anna Pronina
Chercheuse, pour East East
Traduit du russe par Léna Marin
Edité par Antoine Geoffroy
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