En réponse aux accusations de l’Occident d’user du travail forcé des Ouïghours dans ses champs de coton, la Chine pourrait importer du coton centrasiatique pour répondre à ses besoins de matière première. Elle y voit un moyen de renforcer ses partenariats en Asie centrale, tout en leur apportant des avantages sociaux, technologiques et économiques.
La province chinoise de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang était déjà tristement célèbre à l’international pour la répression dramatique qu’y subit sa population ouïghoure, une minorité turcophone de religion musulmane, notamment décrite par l'ONG Human Rights Watch. Cependant, le 14 décembre 2020, la publication du rapport d’Adrian Zenz mettait un nouveau coup de pied dans la fourmilière. L’anthropologue allemand y dénonçait le recours au travail forcé de centaines de milliers de Ouïghours dans les champs de coton de cette région.
En réponse à ces allégations, un boycott du coton provenant du Xinjiang a été imposé par plusieurs grandes marques de textile dès décembre 2020, puis par les États-Unis en janvier 2021, finalement suivis par le Royaume-Uni, le Canada et l’
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