Depuis quelques années, le Kirghizstan multiplie les réformes pour lutter contre les violences domestiques, notamment les violences conjugales. Pourtant, malgré les nombreux efforts de la part du gouvernement kirghiz actuel et de ceux qui l'ont précédé, la situation n’évolue pas.
C’est un sujet épineux pour le gouvernement kirghiz. Depuis plusieurs années, le pays enclavé d’Asie centrale est pointé du doigt pour la fréquence des violences domestiques, et notamment conjugales. Chaque année, selon les chiffres de Human Rights Watch, près de 10 000 cas de violences domestiques sont rapportés à la police. En 2019, le ministère de l'Intérieur a enregistré 8 159 cas de violences domestiques. Dans environ 86 % des cas, la victime avait retiré sa plainte. Les 14 % restants comprennent les affaires qui sont à ce jour toujours en cours (environ 7 % des cas) et celles qui ont été portées devant le juge (7 %).
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