Entré depuis un peu plus de deux ans dans l'Union économique eurasiatique, le Kirghizstan est aujourd'hui à la croisée des chemins : le soutien populaire s'est affaibli pour le projet, mais les investissements chinois sont dopés par la concurrence diplomatique avec la Russie.
Novastan reprend ici un article initialement paru sur le site du SIPRI, le Stockholm International Peace Research Institute.
Depuis le 29 mai 2014, une union économique d'un genre nouveau pour l'Asie centrale est en place. L'Union économique eurasiatique (UEE) a d'abord lié la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie dans un marché économique commun, dont les objectifs étaient autant l'abaissement des barrières douanières qu'une plus grande circulation des personnes. Un an après, c'était au tour du Kirghizstan, suivant l'Arménie, d'adhérer à l'UEE.
Une grande partie de l’expérience du Kirghizstan en tant que membre de l’Union économique eurasiatique de mi-2015 à la fin 2016 a été frustrante. Bien que des conditions d’emploi favorables aient été créées pour les travailleurs migrants du Kirghizstan, l’accès promis accru aux marchés des États membres de l’UEE et les investissements en capital à grande échelle doivent encore se réaliser.
Une adhésion sous forme d'essai pour d'autres pays
Les perspectives d’adhésion du Kirghizstan à l’UEE peuvent devenir plus favorables à court terme, mais cela dépend de l’efficacité de l’Union. L’adhésion du Kirghizstan à l’Union Économique Eurasiatique servira alors de terrain d’essai pour explorer l’efficacité et . . .
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