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La Turkmène qui enseigne la mode aux Parisiens

Chaque année, de nombreux étudiants rejoignent les rangs de l’école parisienne Formamod. Depuis maintenant deux ans, ces derniers bénéficient des conseils et enseignements d’une créatrice turkmène, Göwher Gouvernet. De la création de son atelier à Achgabat, aux écoles de mode parisiennes, Novastan l’a rencontrée pour en savoir plus sur son parcours.

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D'Achgabat à Paris, en passant par Saint-Pétersbourg, Gowher Gouvernet réussit à associer savoir-faire et inspirations culturelles diverses.

Chaque année, de nombreux étudiants rejoignent les rangs de l’école parisienne Formamod. Depuis maintenant deux ans, ces derniers bénéficient des conseils et enseignements d’une créatrice turkmène, Göwher Gouvernet. De la création de son atelier à Achgabat, aux écoles de mode parisiennes, Novastan l’a rencontrée pour en savoir plus sur son parcours.

C’est l’histoire d’une passion, d’une volonté de découvrir, d’apprendre et d’évoluer. Enfant, Göwher Gouvernet découpait déjà draps et tissus. Malgré les remontrances de ses parents, elle continuait créant robes, jupes et chemisiers. La jeune créatrice allant jusqu’à faire ses devoirs pendant les pauses, à l’école, pour pouvoir coudre et broder dès qu’elle rentrait chez elle. Depuis, sa passion est devenue son travail.

S’en est suivie la création d’ateliers, chez elle, à Akdepe, puis à Achgabat, la capitale tukrmène. Son désir d’apprendre l’a ensuite menée à Paris puis à Saint-Pétersbourg. Désormais de retour dans la capitale française, elle enseigne les techniques de « prêt-à-porter » et de « sur-mesure » au sein de l’école Formamod et partage à ses élèves son savoir-faire acquis au Turkménistan, en France et en Russie.

Novastan : Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Göwher Gouvernet Je suis attirée par la mode depuis toute petite, je ne sais pas vraiment comment cela a commencé. Quand j’étais très jeune, je devais avoir cinq ou six ans, je coupais les draps de ma mère et . . .

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