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Compétition entre la France et la Russie autour du second satellite turkmène

Alors que le français Thales serait le seul à négocier pour la vente d'un second satellite turkmène, la Russie pousse pour obtenir le lancement et le volet formation et coopération autour de ce satellite d’observation. Novastan a enquêté sur la compétition spatiale qui fait rage autour du juteux et stratégique contrat.

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France et Russie sont en compétition frontale pour obtenir un contrat juteux du pays le plus fermé d'Asie centrale (illustration).

Alors que le français Thales serait le seul à négocier pour la vente d'un second satellite turkmène, la Russie pousse pour obtenir le lancement et le volet formation et coopération autour de ce satellite d’observation. Novastan a enquêté sur la compétition spatiale qui fait rage autour du juteux et stratégique contrat.

Cinq ans se sont écoulés depuis le lancement du premier satellite commercial de télécommunication turkmène construit par Thales Alenia Space et lancé par l’américain SpaceX. Le lancement en 2015 du premier satellite turkmène construit par l’entreprise française n’a été qu’une première étape, puisqu’Achgabat a annoncé depuis 2018 être prêt à consacrer plusieurs centaines de millions de dollars pour lancer un second satellite d’observation cette fois, aiguisant les appétits de plusieurs puissances spatiales internationales pour les différents volets de ce projet.

Achgabat a prévu près de 371 millions de dollars (336,5 millions d’euros) pour développer une industrie spatiale nationale d’ici 2024. Depuis 2017, le gouvernement travaille sur un satellite d'observation. Ce nouveau satellite devrait aider à suivre depuis l'espace les industries, notamment l'agro-industrie, le pétrole et le gaz, ainsi que les infrastructures routières.

Thales a une longueur d’avance mais la Russie pousse fort

Thales est clairement le favori pour remporter l’essentiel du futur contrat, ayant déjà vendu avec succès le premier satellite turkmène. Le satellite, qui a une durée de vie de 16 ans, permet . . .

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