Le Tadjikistan se préparerait à accélérer la mise en place de réformes menant vers une couverture sanitaire universelle pour ses habitants. Pour mieux appréhender les possibles changements à venir, Novastan explore la réalité contrastée du système de santé du plus pauvre pays d’Asie centrale.
Demeurant largement entre les mains du service public (à l’exception des soins ambulatoires et dentaires) par son héritage soviétique , le système de santé au Tadjikistan reste en grande partie façonné par les réformes et les initiatives étatiques de ces 30 dernières années.
Sous la responsabilité du ministère de la Santé et de la Protection sociale, l’hôpital public a été la cible de nombreuses réformes améliorant l’accès aux soins.
Des stratégies vaccinales et de prévention qui portent leurs fruits
En premier lieu, une collaboration étroite et efficace entre le gouvernement tadjik, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Gavi l’Alliance du Vaccin a permis au Tadjikistan d’atteindre un niveau de couverture vaccinale plus que satisfaisant. Selon l’UNICEF, 96 % des jeunes enfants de moins de 12 mois sont désormais immunisés par le Programme Élargi de Vaccination : grâce à cet outil, le Tadjikistan est passé d’un taux de mortalité infantile de 105 décès pour 1000 naissances en 1990 à 34 pour 1000 en 2017.
Le Basic Benefit Package (BBP) de 2005, étendu en 2022 à 31 districts sur les 65 du pays, est également un autre programme déterminant pour le fonctionnement du système de santé tadjik, rapporte l’OMS. Cette initiative gouvernementale délimite le nombre de services destinés à être gratuits et ses bénéficiaires. Majoritairement, il s’agit de services d’urgence, mais aussi de certains . . .
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