Les vins du Tadjikistan ont eu leur heure de gloire sous l’Union soviétique : prix internationaux, bonne qualité et production florissante. Mais depuis l’indépendance, le secteur n’est plus que l’ombre de lui-même.
Novastan reprend et traduit ici un article publié originellement par Asia-Plus.
Autrefois, les vins tadjiks remportaient des médailles d’or lors des plus grandes foires de spiritueux et les aides aux viticulteurs représentaient une part significative du budget de l’Etat. Le Tadjikistan était alors considéré comme un pays unique dans la matière.
Aujourd’hui, le Tadjikistan reste unique… A la différence que le pays ne produit presque plus de vin. Le marché tadjik actuel présente des bouteilles géorgiennes, moldaves et même argentines. De quoi regretter les années de l’Union soviétique, où le Tadjikistan produisait énormément de vin.
Une production très importante sous l’URSS
« Je me souviens de la façon dont j’ai informé le ministre sur la productivité viticole du pays en m’appuyant sur des données chiffrées : elle était de 20 tonnes par hectare », explique à Asia Plus Ikrom Kourbanov, ancien ministre de l’industrie agroalimentaire du Tadjikistan sous l’URSS.
« Le ministre m’avait alors répliqué que cela était tout bonnement impossible. Il ne me croyait pas étant donné que le rendement des républiques soviétiques méridionales n’excédait pas 7 tonnes par hectare. L’un des chefs du ministère m’est alors venu en aide. Il avait était le témoin des vendanges et il est allé jusqu’à dire que ces chiffres étaient même inférieurs à la réalité des sovkhozes tadjiks », raconte Ikrom . . .
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