Le gouvernement tadjik a attribué 316 hectares de terres agricoles à une usine métallurgique détenue par l’entreprise Faroz afin d’y exploiter des gisements de charbon. Cette décision va à l’encontre de l’accord de Paris de 2015 et offre des terres à une entreprise dont la liquidation a pourtant été annoncée l’an dernier.
Le gouvernement du Tadjikistan a transféré 316 hectares de terres agricoles à l’usine métallurgique Tajik Metallurgical Plant afin d’y extraire du charbon, a rapporté le média tadjik Asia Plus le 29 mai dernier. Le terrain attribué appartient à la réserve foncière de l'État située dans le district d'Ainy, dans la province de Soghd, dans le nord-ouest du Tadjikistan. L’entreprise Faroz, propriétaire de l'usine métallurgique, doit désormais rembourser à l’État tadjik la somme de cinq millions de somoni (environ 435 000 euros) afin de compenser les pertes économiques de l’État liées au potentiel agricole de ces terres.
Cette décision est cependant doublement surprenante. Par cette dernière, le gouvernement tadjik soutient l’exploitation de gisements de charbon alors que le pays a ratifié l’accord de Paris pour le climat le 22 mars 2017. Plus surprenant encore, la société à laquelle ces terres ont été attribuées n’est plus censée être en activité depuis l’annonce . . .
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