Trois expositions récentes à Paris et à Londres ont mis à l’honneur l’Asie centrale, révélant une stratégie culturelle ancrée dans un récit national, et soulignant les liens diplomatiques avec la région centrasiatique.
De la riche exposition « Splendeurs des Oasis d'Ouzbékistan » au musée du Louvre (2022), à celle consacrée aux « Trésors de la Grande Steppe » kazakhe au musée Guimet (2025), jusqu’à « Silk Roads » au British Museum (2024), ce triptyque met en scène le rayonnement de l’Asie centrale, depuis toujours au carrefour des civilisations.
Parmi les chefs-d’œuvre présents au sein de ces expositions, les vestiges de la Fresque des ambassadeurs (VIIème-VIIIème siècles) se détachent. Véritable « Mona Lisa » centrasiatique, elle représente une procession de personnages issus de diverses ethnies défilant devant le roi de Sogdiane récemment libéré du joug arabe et turc. Cette œuvre issue du palais d’Afrasiab, l’actuelle Samarcande, capture parfaitement par sa qualité artistique et son sujet l’idée d’une Asie « centrale » sur la scène internationale.
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Rétrospective : trois expositions sur l’Asie centrale qui ont séduit l’Europe
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